Le Festival d'été de Québec : un créateur de richesse

Publié le 10/04/2012 à 16:42, mis à jour le 12/04/2012 à 10:33

Le Festival d'été de Québec : un créateur de richesse

Publié le 10/04/2012 à 16:42, mis à jour le 12/04/2012 à 10:33

On associe souvent festival à subventions et commandites, mais le directeur général du Festival d’été international de Québec s’est employé à montrer aux gens d’affaires que la société sans but lucratif qu’il dirige est une entreprise payante. Daniel Gélinas prononçait ce midi une conférence devant les membres de la Chambre de commerce et d’industrie de Québec et il a voulu faire tomber quelques mythes autour de la culture qui coûte cher.

Le FEQ, qui célèbre cette année ses 45 ans, est le plus important festival extérieur au pays. Il a accueilli l’an dernier 1,1 million de visiteurs en 11 jours et il a vendu 167 000 laissez-passer.

«On ne connaît pas d’autre événement dans le monde qui en vend autant. D’autres pourraient avoir ce succès s’ils avaient assez d’espace d’accueil, mais pour le moment, nous sommes au sommet», a noté M. Gélinas.

C’est toute une remontée par rapport à 2003, alors que le festival avait vendu 71 000 laissez-passer et avait perdu sa position de leader canadien, rattrapé par une vive concurrence.

Quand Daniel Gélinas a pris la direction générale du FEQ en 2002, il a d’abord cherché à contrôler ses dépenses pour ne pas faire sombrer l’événement. L’année suivante, il mettait en place un plan d’action prévoyant plus d’exclusivités, la présence de vedettes internationales et l’attrait d’un public plus jeune. La stratégie s’est avérée payante puisque les revenus tirés des laissez-passer ont grimpé de 0,8 M$ en 2003 à 8,8 M$ l’an dernier.

Les investissements dans le produit ont toujours rapporté. Ils ont presque triplé de 2004 à 2011, passant de 2,6 M$ à 8,1 M$. Le chiffre d’affaires a suivi presque la même ascension, grimpant de 8,4 M$ à 21,5 M$ dans la même période.

À la une

Logistique: sale temps pour les entreprises

ANALYSE. Depuis 2020, les crises se multiplient, et les travailleurs du CN et du CPKC pourraient bientôt être en grève.

Les travailleurs du CN et du CPKC se donnent un mandat de grève

Un arrêt de travail au CN et au CPKC simultanément pourrait perturber les chaînes d’approvisionnement.

Bourse: Wall Street salue l’accalmie de l’emploi américain

Mis à jour le 03/05/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto prenait plus de 100 points à la fermeture.