Obama fouette les fat cats

Publié le 14/12/2009 à 14:04

Obama fouette les fat cats

Publié le 14/12/2009 à 14:04

Par Olivier Schmouker

Barack Obama n'est pas tendre à l'égard des banquiers. Photo : Bloomberg.

Les 12 plus grandes banques et institutions financières américaines ont été convoquées aujourd'hui à la Maison Blanche, essentiellement pour se faire sermonner par le président Barack Obama.

M. Obama était en effet intervenu cette fin de semaine dans l'émission télévisée «60 Minutes» de CBS pour critiquer sans ambage l'attitude des grandes banques américaines, qui «persistent à ne tirer aucune leçon de la crise financière» et «s'attribuent généreusement des milliards de dollars en bonus». Il les a même alors traités de fat cats, c'est-à-dire de chats obèses!

Résultat : le président américain est sorti de cette réunion en disant qu'il avait demandé aux banquiers de reconsidérer leur manière de prêter de l'argent aux PME et de renégocier un plus grand nombre de crédits immobiliers de familles en difficulté. «Les banques pourraient faire plus», a-t-il martelé.

Les 12 fat cats qui étaient ainsi à la fête à la Maison Blanche étaient : Citigroup, Goldman Sachs, JP Morgan, Chase, Bank of America, Wells Fargo, Capital One Financial, American Express, Bank of New York Mellon, Morgan Stanley, PNC Financial, US Bancorp et State Street.

Au même moment, la Chambre des représentants a voté en faveur d'une révision de la régulation financière aux États-Unis, et a notamment donné son feu vert à la création d'un fonds spécial de 150 milliards de dollars américains alimenté par ces mêmes banques et destiné à financer le démantèlement des institutions financières «trop importantes pour défaillir». Les banques devraient ainsi se voir imposer diverses limitations, en particulier en matière de prise de risque et de contrôle de la rémunération des hauts-dirigeants par les actionnaires.

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