Forte pente à remonter pour les conseillers financiers

Publié le 22/09/2009 à 17:03

Forte pente à remonter pour les conseillers financiers

Publié le 22/09/2009 à 17:03

Par Suzanne Dansereau

La réputation des conseillers indépendants est éclaboussée pas les cas récents de fraude dans le monde financier.

Léon Lemoine, patron de la firme Gestion Ethik et président sortant du Regroupement indépendant des conseillers de l'industrie financière du Québec, indique que certains de ses membres lui ont mentionné que leurs clients étaient très inquiets.

" Les conseillers reçoivent plus d'appels qu'avant, dit M. Lemoine. Mais c'est sain, cela veut dire que les gens voient à leurs affaires. "

Il affirme qu'il n'est pas plus risqué de faire affaire avec un conseiller indépendant qu'avec ceux qui sont liés à de grandes firmes de courtage. " Les indépendants ont l'avantage de ne pas s'exposer à un conflit d'intérêts dans leur choix de placement ", souligne M. Lemoine.

Quoi qu'il en soit, toute l'industrie est ébranlée, signale Mindy Mayman, planificatrice financière et conseillère au service à la clientèle chez Gestion du patrimoine RSM Richter. " Les épargnants sont déjà anxieux à cause du mauvais rendement des marchés. Disons que les conseillers ont une grosse pente à remonter. "

RSM Richter vient d'organiser une campagne d'information sur les façons d'éviter d'être victime de fraude. Elle n'est pas la seule : un nombre croissant d'institutions financières tentent de regagner la confiance du public.

À l'Autorité des marchés financiers (AMF), le porte-parole, Sylvain Théberge, souligne que des mesures ont été prises depuis un an pour mieux informer les quelque 40 000 conseillers titulaires de permis ainsi que les épargnants. Mais rien de particulier n'a été fait depuis l'affaire Earl Jones.

M. Théberge précise toutefois avoir accordé 210 entrevues aux médias depuis le début de l'été.

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