Merck : Montréal InVivo se questionne sur l'environnement d'affaires québécois

Publié le 08/07/2010 à 15:08

Merck : Montréal InVivo se questionne sur l'environnement d'affaires québécois

Publié le 08/07/2010 à 15:08

Par Mathieu Lavallée

Photo : Bloomberg

Montréal InVivo, la grappe des sciences de la vie et des technologies de la santé de la région métropolitaine, s’interroge sur l’environnement d’affaires qui règne au Québec suite à l’annonce par Merck de la fermeture de son centre de recherche montréalais.

PLUS : Pourquoi Merck a fermé son laboratoire de Kirkland

PLUS : Merck : 180 emplois touchés par la fermeture du laboratoire de Kirkland

« Je pense que nous devons nous questionner sur ce qui doit être modifié dans l’environnement d’affaires québécois pour s’assurer de pouvoir conserver nos grands centres de recherche pharmaceutique et pourquoi pas en attirer de nouveaux» de dire Michelle Savoie, directrice générale de Montréal InVivo.

Elle s’inquiète notamment de la concurrence des marchés émergents devant laquelle in faut se « réinventer » pour y faire face. Mais la compétition vient de partout puisque la très grande majorité des régions de l’Amérique du Nord considère que le secteur pharmaceutique en est un de pointe, donc à développer pour créer des emplois.

« Nous avons plusieurs atouts pour attirer et maintenir les investissements ici. Mais il faut se demander si nous pouvons mieux les utiliser et mieux les faire rejaillir », ajoute-t-elle.

Également, l’environnement réglementaire et commercial « doit être au rendez-vous » pour que de nouveaux capitaux soient injectés dans le secteur.

Mme Savoie comprend cependant la décision de Merck qui suit la tendance de rationalisation et d’externalisation de toute l’industrie.

D’ailleurs, elle « apprécie » l’engagement de la pharmaceutique à investir 100 millions de dollars supplémentaires d’ici cinq ans pour des collaborations de recherche au Québec.

À la une

Logistique: sale temps pour les entreprises

ANALYSE. Depuis 2020, les crises se multiplient, et les travailleurs du CN et du CPKC pourraient bientôt être en grève.

Les travailleurs du CN et du CPKC se donnent un mandat de grève

Un arrêt de travail au CN et au CPKC simultanément pourrait perturber les chaînes d’approvisionnement.

Bourse: Wall Street salue l’accalmie de l’emploi américain

Mis à jour à 19:34 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto prenait plus de 100 points à la fermeture.