Le fabricant américain de produits d'hygiène et de cosmétiques Procter & Gamble a annoncé une hausse de 5% de son bénéfice net au cours de son exercice décalé 2012/13 à 11,31 milliards de dollars, mais sur le dernier trimestre il s'est effondré de 48%.

"Le groupe a atteint ses objectifs au quatrième trimestre et sur l'ensemble de l'année, et nous allons prendre appui sur ces résultats pour l'année 2014", a indiqué Alan George "AG" Lafley, PDG de Procter & Gamble (PG), cité dans un communiqué.

Pour le prochain exercice, le fabricant des rasoirs Gilette et des couches Pampers anticipe une hausse de 3 à 4% de son chiffre d'affaires à données comparables et "entre 5 et 7%" de son bénéfice par action ajusté comme en 2013.

Le bénéfice ajusté par action hors exceptionnels, variable surveillée par les marchés, ressort sur 2013 à 4,05 dollars, contre 3,85 dollars un an plus tôt. La moyenne des analystes attendaient 4,04 dollars.

Le chiffre d'affaires a grignoté 1% à 84,16 milliards de dollars, contre 83,68 milliards sur l'exercice précédent. Ce qui répond aux attentes des analystes qui tablaient en moyenne sur 84,17 milliards. Les ventes, qui ont été amputées de deux points de pourcentage par des effets négatifs de change, ont progressé de 3% à données comparables.

Le groupe, qui dit avoir poursuivi ses gains de parts de marché au cours de l'année écoulée, a dégagé un résultat opérationnel de 14,48 milliards (+9%).

"Avec une stratégie axée sur la création de valeur, nous allons renforcer et accélérer nos programmes de productivité. Nous allons continuer à effectuer des choix judicieux d'investissements sur nos marques phare, sur nos plus importantes opportunités d'innovation, et sur nos principaux marchés développés et les plus prometteurs", a souligné M. Lafley.

Au quatrième trimestre, le chiffre d'affaires a progressé de 2% à 20,65 milliards, mais le résultat opérationnel a reculé de 14% du fait notamment de charges pour dépréciation d'actifs de 309 millions de dollars principalement dues à la dévaluation du yen.

Le bénéfice net s'est, lui, effondré de 48% à 1,87 milliard.

Ajusté par action et hors exceptionnels, il ressort à 79 cents, contre 82 cents un an plus tôt et 77 cents attendus en moyenne par les analystes.

A données comparables, ses ventes trimestrielles ont augmenté de 4% tandis que les volumes ont grossi de 5%.

Au quatrième trimestre, les activités du groupe ont généré 4,4 milliards de liquidités, et PG a restitué 2,7 milliards à ses actionnaires (1,7 milliard de dividendes et 1 milliard de rachats d'action).