Pauline Marois reconnaît que le projet d'Enbridge comporte des avantages

Publié le 29/08/2013 à 17:14

Pauline Marois reconnaît que le projet d'Enbridge comporte des avantages

Publié le 29/08/2013 à 17:14

Par La Presse Canadienne

Le projet de la société Enbridge d'inverser le flux d'un de ses oléoducs afin d'acheminer du pétrole des sables bitumineux albertains vers l'est du pays ne fait pas l'unanimité au sein du gouvernement Marois.

À Carleton-sur-Mer, en Gaspésie, la première ministre Pauline Marois a reconnu, jeudi, que les points de vue étaient variés au sein de ses troupes quant au projet.

Questionnée, Mme Marois a refusé de parler de division au sein des membres de son gouvernement, affirmant qu'il était "normal et sain" que ce genre de dossier suscite la discussion.

Sans vouloir prendre position dans le débat, Mme Marois a néanmoins rappelé que l'inversion de la ligne 9B d'Enbridge pouvait profiter au Québec, surtout en ce qui a trait à l'approvisionnement des raffineries de l'est de Montréal.

Selon Mme Marois, le pétrole qui proviendrait de cet oléoduc serait moins dispendieux que celui acheté de l'étranger.

La chef péquiste a aussi réitéré qu'avant de voir le jour, le projet d'Enbridge fera l'objet de consultations qui, selon elle, devraient s'amorcer au mois de septembre.

Pour Mme Marois, le processus devrait permettre de déterminer si l'inversion du flux de l'oléoduc procurera des avantages pour le Québec ou si les risques sont trop grands.

Entre-temps, l'Office national de l'énergie, qui mène l'étude pour le gouvernement fédéral dans ce dossier, devrait avoir pratiquement terminé ses travaux de consultation.

De son côté, le porte-parole de Greenpeace, Patrick Bonin, ne s'est guère montré rassuré par les propos de Mme Marois.

En entrevue, il a souligné que le gouvernement péquiste semblait déjà favorable au projet d'Enbridge et que peu de détails avaient été fournis quant au déroulement des consultations.

Le président du Conseil du patronat du Québec, Yves-Thomas Dorval, s'est quant à lui montré satisfait de voir la première ministre rappeler que ce projet allait entraîner des retombées économiques.

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