Le pétrole finit en baisse

Publié le 09/11/2011 à 14:48, mis à jour le 09/11/2011 à 15:58

Le pétrole finit en baisse

Publié le 09/11/2011 à 14:48, mis à jour le 09/11/2011 à 15:58

Par AFP

Les prix du pétrole ont fini en baisse mercredi à New York, alors que l'inquiétude croissance pour l'Italie et les rebondissements en Grèce occultait une chute inattendue des stocks pétroliers américains.

Le baril de "light sweet crude" pour livraison en décembre a cédé 1,06 dollar à 95,74 dollars sur le New York Mercantile Exchange.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance a terminé à 112,31 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, perdant 2,69 dollars par rapport à la clôture de mardi.

Après avoir ouvert en net repli, le pétrole était repassé dans le vert à la faveur du baisse surprise des stocks américains.

Les réserves d'or noir ont enregistré un recul de 1,4 million de barils pour la semaine achevée le 4 novembre, indique le rapport hebdomadaire du Département américain de l'Energie (DoE). Le marché tablait sur une hausse de 700.000 barils

Les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage), très surveillés à l'approche de l'hiver, ont chuté de 6,0 millions de barils, trois fois plus qu'attendu, et les stocks d'essence ont enregistré une diminution inattendue de 2,1 millions de barils.

"Cela a aidé les cours à revenir dans le vert, avant que la situation en Grèce ne revienne peser", a expliqué Phil Flynn, de PFG Research.

"Il semble que l'accord pour la nomination d'un Premier ministre est en train de voler en éclats, ce qui a fait chuter les cours", a-t-il commenté.

Si Georges Papandréou a fait ses adieux officiels aux Grecs, la désignation du nouveau Premier ministre, attendue mercredi par le monde entier, n'interviendra finalement pas avant jeudi.

En Italie, les mesures d'austérité et les réformes promises fin octobre par Rome doivent être définitivement adoptées samedi après-midi par la Chambre des députés, selon les médias italiens.

Cela devrait ouvrir la voie à la démission officielle de Silvio Berlusconi, tel qu'annoncé mardi par la présidence du pays.

Les taux des obligations italiennes ont continué de flamber, par crainte de voir l'Italie déposer le bilan. Cela "plombe l'euro qui entraîne dans son sillage les matières premières", a remarqué Matt Smith, de Summit Energy (groupe Schneider Electric).

Le marché semblait par ailleurs relativiser la portée du rapport confidentiel de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), diffusé mardi.

Ce document, très attendu, a fait état de "sérieuses inquiétudes" concernant les ambitions militaires du programme nucléaire de la République islamique.

"Le marché n'est pas convaincu qu'un bombardement de l'Iran (par les Occidentaux) ne sera pas à l'ordre du jour de si tôt", a résumé M. Flynn.

Reste que ces développement "ont ajouté une prime au risque étant donné les antécédents" de l'Iran, bête noire d'Israël et des Etats-Unis, a souligné de son côté Hussein Allidina, analyste chez Morgan Stanley.

Un conflit entre les Occidentaux et Téhéran entraînerait un "affaiblissement de la production mondiale de pétrole, qui commence tout juste à se reprendre", avec le redémarrage des installations libyennes, a noté M. Allidina.

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