La semaine de travail réduite chez Alcoa Canada

Publié le 03/03/2009 à 00:00

La semaine de travail réduite chez Alcoa Canada

Publié le 03/03/2009 à 00:00

Par Denis Lalonde
«Cette mesure vise à améliorer de façon immédiate la compétitivité de l’entreprise à l'échelle mondiale tout en préservant un maximum d’emplois», précise le vice-président affaires publiques chez Alcoa Canada, Pierre Després, en entrevue. Alcoa Canada a procédé lundi à une soixantaine de suppressions d’emplois à travers ses usines au Québec.

La baisse de la demande pour l’aluminium a entraîné une baisse de prix de 60% du métal depuis l’été 2008, lui qui est passé de 3 500 dollars à 1 300 dollars la tonne. Cette baisse de la demande a entraîné une forte hausse des inventaires de l’entreprise, qui atteignent des sommets inégalés de 3,2 millions de tonnes.

«Ces facteurs font en sorte que nos usines ne sont pas rentables. Nous travaillons actuellement avec nos syndicats pour trouver les meilleurs moyens de procéder à la réduction de la semaine de travail, mesure qui devrait être implantée à la fin mars», ajoute Pierre Després.

Alcoa Canada précise que la mise en oeuvre de cette mesure ne devrait pas affecter la capacité de production des usines. Depuis le début de la crise à l'automne 2008, Alcoa a mis en oeuvre une série de mesures visant à contrer les effets de la crise.

De l’aveu de la société, les actions prises à ce jour ne suffisent plus à combler les pertes qui s'accumulent. «Ces mesures ne remettent pas en question les grands axes de développement choisis par Alcoa. Elles visent en fait à nous positionner de façon optimale pour profiter pleinement de la reprise dès qu'elle se manifestera. D'ici là, nous continuons à suivre la situation de près», a déclaré le président d’Alcoa Canada, Jean-Pierre Gilardeau, dans un communiqué.

En janvier, Alcoa a annoncé qu’elle supprimait 13 500 emplois à travers le monde, soit 13% de sa main-d’œuvre, en plus de 1 700 postes contractuels.

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