Gaz de schiste : des retombées moindres que prévues, selon Secor

Publié le 07/10/2010 à 07:34, mis à jour le 08/10/2010 à 13:41

Gaz de schiste : des retombées moindres que prévues, selon Secor

Publié le 07/10/2010 à 07:34, mis à jour le 08/10/2010 à 13:41

Par Mathieu Lavallée

Photo : Bloomberg

Pour que l'exploitation du gaz de schiste soit rentable au Québec, les entreprises devront pouvoir forer un minimum de 100 à 150 puits par année.

C'est du moins la conclusion à laquelle en arrive le groupe Secor, qui a mené l'an dernier une étude sur les retombées économiques de cette activité à la demande de l'Association pétrolière et gazière du Québec.

"Si on veut avoir des bas coûts, il faut qu'on ait une industrie, donc il y a peut-être un seuil minimum", a fait valoir jeudi le cofondateur et associé principal de la firme de consultants, Marcel Côté.

D'après lui, les retombées économiques de chaque puits se chiffreraient à environ 150 000 $ par année. Ce montant tient compte des emplois ainsi que des redevances qui seraient éventuellement versées à l'État.

Secor a calculé que chaque forage créerait ou maintiendrait 33 emplois pendant un an.

M. Côté souligne toutefois que l'état actuel des travaux ne permet pas de savoir si la quantité de gaz contenue dans la vallée du Saint-Laurent est suffisante pour supporter une véritable industrie de l'extraction.

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