[Photo : Bloomberg]
Hydro-Québec a déposé lundi à la Régie de l'énergie une demande de hausse des tarifs de 1,7 pour cent à partir du 1er avril 2012.
Le passage aux normes internationales d'information financière (IFRS) aura un impact de 1,1 pour cent sur les tarifs d'électricité en 2012, tel qu'avait déjà révélé la société d'État dans un document déposé le mois dernier.
Hydro-Québec Distribution a expliqué lundi l'autre portion de l'augmentation réclamée des tarifs de 0,6 pour cent par une hausse des coûts d'approvisionnement en éolien en 2012 ainsi qu'une croissance des dépenses d'exploitation de 0,3 pour cent par rapport à 2011.
L'ajustement tarifaire mensuel serait de 82 cents pour un logement moyen, et entre 2,11 $ et 3,89 $ pour une maison.
Cette demande tarifaire fera l'objet d'audiences de la Régie de l'énergie au cours des prochains mois.
Dans son plan stratégique 2009-2013, Hydro prévoyait une hausse globale des tarifs de 2,5 pour cent en 2012 et en 2013.
C'est sans compter qu'à partir de 2014, le dégel du "bloc patrimonial" d'électricité se traduira par une augmentation générale de 3,7 pour cent des tarifs chaque année, et ce, jusqu'en 2018.
Déjà, en avril 2010, la première phase d'adoption des IFRS avait eu un impact de plus de 2 pour cent sur les tarifs d'électricité. Au lieu de diminuer de 2,4 pour cent, comme le permettait la situation financière d'Hydro-Québec, les prix avaient crû de 0,4 pour cent.
En avril dernier, par contre, les tarifs ont reculé dans la même proportion en raison de la baisse des importations d'électricité et des dépenses de la société d'État.
