Amiante : la Société canadienne du cancer interpelle Jean Charest

Publié le 29/06/2010 à 13:00

Amiante : la Société canadienne du cancer interpelle Jean Charest

Publié le 29/06/2010 à 13:00

Par La Presse Canadienne

Photo : Bloomberg

La Société canadienne du cancer exhorte le premier ministre Jean Charest à ne pas soutenir financièrement la relance d'une mine d'amiante.

L'organisme affirme que le fait d'accorder une garantie de prêt de 58 millions $ à la mine Jeffrey, à Asbestos, au Québec, nuirait à la réputation du Canada comme chef de file international en matière de santé publique.

Selon la SCC, qui a exprimé ses craintes dans une lettre envoyée à M. Charest, la reprise éventuelle des activités de la mine, actuellement en difficulté financière, contribuerait à propager l'épidémie mondiale de cancers causés par l'amiante.

Le ministre du Développement économique, Clément Gignac, a déclaré mardi que le gouvernement "prend bonne note" de l'appel lancé par la SCC, mais il a rappelé qu'il est possible d'utiliser l'amiante de manière sécuritaire.

En marge d'une conférence avec ses homologues provinciaux et fédéral, M. Gignac a répété que pour bénéficier d'une garantie de prêt, la mine devra démontrer qu'un processus de vérification de l'utilisation sécuritaire du minerai est en place auprès de tous ses clients étrangers.

M. Gignac n'a pas été en mesure de dire combien coûtera la mise en place d'un tel processus, mais il a affirmé que si le projet de relance est non rentable, Québec ne l'appuiera pas.

 

À la une

Le bébé de ChatGPT et Shopify est Québécois

13/05/2024 | Emmanuel Martinez

Ursa Marketing a lancé un agent conversationnel basé sur l’IA qui permet aux entreprises de comprendre leurs clients.

Ottawa devrait se préparer aux impacts de l'IA sur la main-d'oeuvre

Un comité des Communes évalue si les lois et les règlements actuels peuvent protéger les droits des travailleurs.

L'Intelligence artificielle: les deux côtés de la médaille

13/05/2024 | Martin Berthiaume

OPINION. Il est essentiel pour tout dirigeant de bien comprendre les risques avant de se lancer dans l’IA.