Un consortium dirigé par le géant russe Loukoïl et la compagnie norvégienne Statoil a signé un contrat préliminaire avec l'Irak pour développer l'un de ses plus grands champs pétroliers, un accord clé pour le pays qui tente de renforcer la production d'une ressource cruciale pour ses efforts de reconstruction.
Loukoïl s'est associé au Norvégien Statoil pour briguer l'exploitation du champ Qourna Ouest Phase 2, de 12,88 milliards de barils, le joyau des 15 champs de l'appel d'offres lancé le mois dernier par l'Irak, le second depuis la fin de la guerre.
Dans le cadre de l'accord sur 20 ans, qui doit encore être présenté jeudi au gouvernement irakien, les compagnies prévoient de produire 1,8 million de barils par jour sur 13 ans et recevront 1,15 $ US par baril de brut tiré de ce champ du sud du pays.
Cet accord est un pas décisif pour l'Irak qui tente difficilement d'augmenter sa production pétrolière. Alors qu'il possède les troisièmes réserves mondiales recensées de pétrole brut, l'Irak ne produit qu'environ 2,5 millions de barils par jour, dont environ 1,9 million sont exportés.