Un premier contact cordial... puis une mise en demeure

Publié le 19/09/2011 à 12:08, mis à jour le 19/09/2011 à 12:30

Un premier contact cordial... puis une mise en demeure

Publié le 19/09/2011 à 12:08, mis à jour le 19/09/2011 à 12:30

Le 29 octobre 2009, Georges Marciano nous a invités dans ses bureaux du 507, Place-d'Armes pour une entrevue. Les discussions, cordiales, ont duré plus d'une heure. M. Marciano s'est même prêté à une séance de photos. L'entrevue a porté sur ses achats à Montréal et sur ses mésaventures judiciaires aux États-Unis.

Les Affaires a ensuite appelé ses avocats pour en savoir plus sur ses problèmes avec la justice. Sans succès : deux n'ont pas rendu nos appels; deux autres ont répondu qu'ils devaient d'abord consulter leur client.

Le 3 novembre, M. Marciano appelle, promet une rencontre avec ses avocats le jour suivant. Mais le lendemain, le journal reçoit plutôt une mise en demeure d'un cinquième avocat, Marc Rubin, du cabinet De Grandpré Chait, de Montréal. Après avoir accordé une entrevue en personne, M. Marciano somme le journaliste et l'hebdomadaire de ne rien publier à son sujet.

Puis, le même jour, son courtier Michel Bensmihen rappelle pour dire qu'il n'y aura pas de rencontre avec les avocats. " M. Marciano est occupé par tellement d'affaires qu'il ne peut pas. On vous a donné le numéro d'un avocat en entrevue, contentez-vous de celui-là. "

Quelques heures plus tard, une relationniste de Burson-Marsteller, une des plus grandes firmes de relations publiques au monde, joint le journal. La relationniste veut s'assurer que Les Affaires a toutes les informations nécessaires, dit-elle. " La position a toujours été qu'il n'a rien à cacher ", assure Julie Vallese. Elle ignorait que son client contestait notre droit de publication. Puis, plus rien.

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