Ottawa va investir 950 M$ en cinq ans pour créer des Silicon Valley à la sauce canadienne, en encourageant la formation de grappes industrielles au Canada. Par contre, c’est l’aide à l’employabilité et à la formation qui est le plus grand bénéficiaire des nouveaux fonds alloués dans le budget fédéral 2017 avec 5,2 G$ sur cinq ans.
Le gouvernement Trudeau lancera un concours cette année afin d’identifier «un petit nombre» de supergrappes qui bénéficieront de ces fonds. Les grappes sont des régions où il y a une forte concentration d’entreprises dans un secteur innovant. Silicon Valley en Californie, où l’on trouve les sièges sociaux de nombreux géants de la technologie, est l’exemple le plus célèbre d’une grappe.
Les secteurs comme la fabrication de pointe, l’agroalimentaire, les technologies propres, la technologie numérique, les sciences biologiques, les infrastructures et le transport pourraient être candidats.
Ottawa va également créer le Fonds Impact Canada, afin de résoudre « les grands défis du Canada ». Pour commencer, les ressources de ce fonds seront consacrées aux technologies propres et aux villes intelligentes. Ottawa investira 300 M$ sur onze ans pour les projets liés au concept de «villes intelligentes» et 75 M$ sur deux ans pour les technologies propres
Aide à l’emploi
Toutefois, c’est l’aide à l’employabilité et à la formation qui est le plus grand bénéficiaire des nouveaux fonds alloués dans le budget fédéral 2017. Ottawa prévoit consacrer 5,2 G$ supplémentaires sur cinq ans pour améliorer l’employabilité des travailleurs canadiens.
Parmi les mesures, les Ententes sur le développement du marché du travail disposeront 2,075 G$ en nouveaux fonds pour «aider les Canadiens à trouver un meilleur emploi», toujours sur cinq ans. La mesure coûtera 200 M$ en 2017-2017.
On compte également de l’aide à la formation professionnelle, des fonds pour améliorer l’employabilité des jeunes et des autochtones.
Capital de risque
Le budget prévoit aussi l’investissement de 400 M$ vers le capital de risque pour soutenir les entreprises à un stade plus avancé de développement. Avec l’aide du secteur privé, le gouvernement Trudeau espère déployer 1,5 G$ en capital de risque.