M. Flaherty a maintes rappelé qu'il comptait respecter son plan quinquennal pour éliminer le déficit, qui s'est élevé à 55,6 milliards $ l'an dernier - un niveau record - et qui ajoutera 45 milliards $ à la dette nationale cette année.
Le manque à gagner devrait diminuer considérablement après le 31 mars, une fois que la majeure partie des mesures du plan de relance de deux ans, d'une valeur de 47 milliards $, arriveront à terme. De plus, les revenus gouvernementaux ont repris du tonus au même rythme que l'économie.
"Le budget ne comportera pas d'imposants programmes de dépenses, mais il y aura une réaffectation de certaines dépenses, a fait savoir M. Flaherty. Les programmes gouvernementaux ne doivent pas durer éternellement."
M. Flaherty a également confié qu'il envisageait intervenir, pour la troisième fois en trois ans, afin d'inciter les Canadiens à réduire leur niveau d'endettement.
Le fardeau de la dette des foyers canadiens - qui a grimpé à un niveau record de 148 pour cent du revenu disponible - a été identifié par les responsables du Fonds monétaire international, mercredi, comme l'un des obstacles à la reprise économique.
M. Flaherty et Mark Carney, gouverneur de la Banque du Canada, ont plusieurs fois rappelé que certaines familles couraient de plus grands risques une fois que les taux d'intérêt auront recommencé à monter.
Le ministre des Finances affirme qu'il est préoccupé par les Canadiens qui achètent "trop d'immobilier" et qui se retrouvent pris à la gorge en raison des hypothèques élevées.
Mais après avoir resserré les critères dans ce domaine, M. Flaherty désire maintenant se concentrer sur une nouvelle problématique - les prêts hypothécaires de transformation de l'avoir propre foncier.