L'ADQ veut encore redéfinir le rôle de l'État dans l'économie

Publié le 08/11/2008 à 00:00

L'ADQ veut encore redéfinir le rôle de l'État dans l'économie

Publié le 08/11/2008 à 00:00

Par La Presse Canadienne
Le chef adéquiste a présenté samedi son programme économique. Il promet de sabrer deux milliards de dollars dans les dépenses des ministères et les subventions aux entreprises afin de financer un bouquet de mesures destinées à la classe moyenne.

Pendant ce temps, les libéraux n'entendent pas, transformer l'agriculture québécoise, refusant de présenter de véritables solutions à la crise qui frappe ce secteur.

Les libéraux veulent surtout mousser l'achat de produits québécois. Ainsi s'ils obtiennent un troisième mandat, le 8 décembre,ils s'engagent à bonifier le programme visant la promotion des produits alimentaires québécois auprès de la population. A cette fin, le gouvernement créera un Bureau de promotion des produits alimentaires du Québec. Une somme de 10 millions $ sur trois ans sera réservée à cette mission.

Et alors qu'il est question de mesures et de programme, du côté de Parti québécois, l'adoption du programme électoral a été perturbée par l'investiture mouvementée de l'ancien chef du Parti vert, Scott McKay, dans la circonscription de L'Assomption, dans Lanaudière.

Des partisans de l'ancien député Jean-Claude St-André, dont la candidature a été rejetée par la direction du parti, ont manifesté devant le local où s'est déroulé la nomination de M. McKay. Quelques échauffourées ont éclaté et les policiers ont dû intervenir, mais ils n'ont fait aucune arrestation.

La chef du PQ, Pauline Marois, a déploré les événements. Elle a tenté de justifier la mise à l'écart de M. St-André en soulignant qu'il ne s'est pas rallié à certaines des orientations du parti adoptées lors du conseil national en mars dernier.

Au cours de la journée, Mme Marois a aussi traité Jean Charest de "menteur" après que celui-ci eut promis de ne pas hausser la contribution des parents au programme des garderies. Elle a fait valoir qu'en 2003 il a fait la même promesse, mais que six mois après son élection, il avait fait passer les tarifs de cinq à sept dollars par jour.

De son côté, une des deux porte-parole de Québec solidaire, Françoise David, a pris la défense des responsables en service de garde en milieu familiale en accusant le gouvernement sortant de leur interdire de se syndiquer par simple souci financier.

Mme David a indiqué que le gouvernement était conscient du coût des revendications des travailleuses en service de garde si elles pouvaient se syndiquer, des millions de dollars selon elle. Elle a ajouté qu'il s'agissait également d'une question d'égalité homme-femme.

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