Élections : une majorité accueillie favorablement par le milieu des affaires

Publié le 08/04/2014 à 12:17

Élections : une majorité accueillie favorablement par le milieu des affaires

Publié le 08/04/2014 à 12:17

Par lesaffaires.com

Sans dévoiler leur favori, les principaux lobbys du milieu des affaires semblent heureux que le nouveau gouvernement du Québec ait un mandat majoritaire afin d’avoir la marge de manœuvre d’implanter son programme.

« L'élection d'un nouveau gouvernement majoritaire est une condition favorable, dont le Québec a besoin, pour stimuler son économie et redresser la situation préoccupante de ses finances publiques », résume Françoise Bertrand, présidente-directrice générale de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ).

«Pour le monde des affaires, il n'y a pas de doute que la prévisibilité et la stabilité politique sont des éléments importants qui sont pris en considération dans leurs décisions d'investir. L'élection d'un gouvernement majoritaire au Québec est un signal positif qui peut s'avérer bénéfique pour la croissance économique, en autant que certaines décisions stratégiques soient prises rapidement et que les actions en découlant soient mise en place avec diligence », ajoute Yves-Thomas Dorval, le président du Conseil du patronat. D'autant plus que les décisions les plus difficiles pour un gouvernement doivent toujours être prises dès la première année d'un nouveau mandat. »

Le gouvernement devra prendre des « décisions difficiles » dès la première année de son mandat, plaide M. Dorval. Le représentant des employeurs a invité le gouvernement à se concentrer sur deux enjeux la croissance économique et la réduction des dépenses publiques. Il invite les politiciens à ne pas se laisser « distraire » par d’autres sujets.

Les Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ), qui était dirigé par le candidat péquiste Simon Prévost juste avant le déclenchement de la campagne, demandent au gouvernement de réduire les ponctions sur la masse salariale, de réduire le fardeau administratif et de prendre des mesures favorisant l’innovation des entreprises.

Du côté syndical

La Centrale des syndicats du Québec (CSQ), pour sa part, s’est dite inquiète des résultats de l’élection. « Nous croyons fermement qu'un gouvernement responsable doit assurer, voire solidifier, les services publics à la population et non pas appliquer des politiques d'austérité. Nous ne le répéterons jamais assez, le Québec n'a pas un problème de dépenses, mais bel et bien un problème de revenus et il faut résolument s'y attaquer », a commenté Louise Chabot, présidente de la CSQ. 

Tous se sont entendus pour souligner la contribution de Pauline Marois à la vie publique au cours des 30 dernières années. L’hommage le plus senti est venu de la FTQ « C'est grâce à elle que le Québec fait l'envie de plusieurs pays, avec son réseau sans précédent de centres de la petite enfance, commente Daniel Boyer, le président du plus important syndicat du Québec. On lui doit également la transformation des écoles confessionnelles en commissions scolaires linguistiques. On peut lui dire chapeau ! »

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