Contrats gouvernementaux en TI: les PME proposent des solutions

Publié le 09/04/2013 à 17:06, mis à jour le 09/04/2013 à 18:01

Contrats gouvernementaux en TI: les PME proposent des solutions

Publié le 09/04/2013 à 17:06, mis à jour le 09/04/2013 à 18:01

Les PME en TI veulent pouvoir soumissionner sur les appels d’offres de projets informatiques du gouvernement du Québec et ils passent à l’action pour se faire entendre. La Voix des entrepreneurs en TI de Québec (VETIQ) a émis des recommandations au gouvernement à l’occasion de la Consultation sur les règles et les pratiques des organismes publics en matière contractuelle tenue par le Secrétariat du Conseil du trésor.

«Nos membres ont une expertise qui bénéficie actuellement aux entreprises privées, mais elles sont dans l’impossibilité d’accéder aux contrats gouvernementaux. Si les projets étaient fractionnés, nos PME pourraient soumissionner», constate Claude Racine, porte-parole de la VETIQ, une association regroupant quelque 210 entreprises en TI à Québec.

Les critères exigés dans les appels d’offres des grands projets excluent d’emblée les PME car elles ne disposent pas des ressources humaines suffisantes pour se qualifier. La VETIQ demande ainsi au gouvernement d’envisager la possibilité d’éliminer les appels d’offres dépassant les 2 M$ pour favoriser une saine concurrence et permettre à un grand nombre d’entreprises de se faire valoir.

«Actuellement, nos PME ne peuvent recevoir que des contrats de 25 000$ et moins des ministères parce qu’ils ne nécessitent pas d’appels d’offres. Mais il en faut beaucoup de ces petits contrats pour vivre. Alors elles préfèrent souvent travailler dans le secteur privé», remarque M. Racine.

Accéder aux contrats gouvernementaux leur donnerait cependant un élan considérable, juge-t-il.

«On le sait que ça peut créer des emplois. Ça donne une crédibilité supplémentaire quand tu veux exporter tes solutions informatiques et que tu peux dire que tu comptes le gouvernement du Québec parmi tes clients.»

À la une

Minéraux critiques et stratégiques: pas vraiment maîtres chez nous

Édition du 08 Mai 2024 | François Normand

Le Québec exerce peu d'influence sur le développement de la filière des minéraux critiques et stratégiques.

Le Québec peut difficilement accroître son influence dans les MCS

Édition du 08 Mai 2024 | François Normand

Quelques solutions existent pour accroitre notre influence sur le secteur des minéraux critiques et stratégiques.

Mesurer l’influence du Québec dans les MCS: méthodologie et tableaux

Édition du 08 Mai 2024 | François Normand

FILIÈRE BATTERIE. Pour chacune des mines et des projets, nous nous sommes posé quatre questions importantes.