La Société des alcools du Québec a affiché vendredi un bénéfice net en hausse de 7,5 pour cent pour son deuxième trimestre, soutenue par des hausses de revenus qu'elle a attribuées aux conditions météorologiques clémentes et à l'augmentation de l'achalandage touristique dans la province.

Le résultat net de la SAQ s'est chiffré à 278,7 millions $ pour le trimestre clos le 10 septembre, comparativement à un bénéfice de 259,2 millions $ pour la même période un an plus tôt.

Les ventes trimestrielles de la société d'État ont avancé de 3,9 pour cent, passant de 711,7 millions $ l'an dernier à 739,3 millions $ au plus récent trimestre.

Les charges nettes ont diminué de 3 millions $ au plus récent trimestre par rapport à l'an dernier, pour s'établir à 121 millions $. Le ratio des charges nettes par rapport aux ventes a conséquemment reculé à 16,4 pour cent, comparativement à celui de 17,4 pour cent du deuxième trimestre l'an dernier.

La rémunération du personnel _ soit la principale catégorie de charge nette de la SAQ _ a diminué de 1,6 pour cent à 82,3 millions $ au plus récent trimestre, ce que la société a attribué à "l'optimisation continue des activités".

Le vin est toujours la principale catégorie de produits de la SAQ _ représentant 74,1 pour cent de ses revenus de ventes du deuxième trimestre, ainsi que 81,3 pour cent de son volume de ventes. Les spiritueux suivent, avec 22,7 pour cent des revenus du deuxième trimestre, ainsi que 11,8 pour cent du volume de ventes.

La direction s'est dite satisfaite des résultats du deuxième trimestre. Selon elle, les gains d'efficience permettront à la SAQ de poursuivre sa démarche de révision qui devrait réduire les écarts de prix avec d'autres détaillants, notamment la LCBO, son équivalent en Ontario.

La SAQ a entrepris en novembre de réduire de 50 cents les prix ordinaires de 1600 vins courants et en approvisionnement dans le cadre de cette révision.

Dans un rapport déposé en mai, la vérificatrice générale du Québec, Guylaine Leclerc, avait montré la SAQ du doigt en concluant que le fonctionnement de la société d'État faisait en sorte qu'elle n'avait pas intérêt à négocier les meilleurs prix possible avec ses fournisseurs.