Assurance-emploi: Ottawa ne veut pas de démantèlement

Publié le 18/09/2012 à 17:31

Assurance-emploi: Ottawa ne veut pas de démantèlement

Publié le 18/09/2012 à 17:31

Par La Presse Canadienne

L'assurance-emploi ne risque pas d'être rapatriée de sitôt au Québec comme le réclame la première ministre péquiste Pauline Marois: le gouvernement conservateur à Ottawa dit ne pas avoir le mandat de démanteler ce système pancanadien.

L'assurance-emploi est clairement de juridiction fédérale, ont insisté mardi deux ministres, soit Diane Finley et Christian Paradis, alors qu'ils étaient interrogés à ce sujet.

Ottawa se dit cependant ouvert à travailler avec le Québec et à conclure des ententes administratives, s'il y a lieu, pour améliorer la gestion des prestations de chômage.

Mais il n'est pas question de démanteler ainsi la fédération, a déclaré le ministre Paradis.

En campagne électorale, la chef péquiste avait fait part de son intention de rapatrier les pouvoirs en matière d'assurance-emploi. Elle envisageait la possibilité de retrait des programmes fédéraux, aussi appelée le "opting out".

La demande a été relayée à la Chambre des Communes, mardi, par le Bloc québécois, qui a demandé au gouvernement s'il est ouvert à discuter de bonne foi du rapatriement de l'assurance-emploi vers le Québec.

La réponse a fait dire au chef bloquiste Daniel Paillé que cela démontrait des "débuts difficiles" entre le nouveau gouvernement québécois et Ottawa, alors que Québec se fait dire "non" une autre fois.

Le gouvernement péquiste ne pourra pas compter sur le Nouveau Parti démocratique (NPD) pour faire valoir sa cause auprès d'Ottawa. Celui-ci va se ranger du côté du gouvernement conservateur sur cette question, a déclaré le député Alexandre Boulerice.

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