La souveraineté de l'Arctique a été abordée. Photo : Bloomberg
Malgré les critiques de la représentante américaine, le Canada se défend d'avoir voulu miner le Conseil de l'Arctique, en tenant une rencontre qui n'a réuni que cinq pays côtiers, lundi.
Les ministres du Canada, des Etats-Unis, de la Russie, de la Norvège et du Danemark ont tenu des discussions sur le continent qu'ils espèrent se partager. C’est qu’avec la fonte des glaces, causée par le réchauffement climatique, chacun espère tirer sa part du précieux territoire.
En conférence de presse, au terme de la journée de discussions, le ministre canadien des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, a soutenu que la rencontre n'avait pas été organisée, au contraire, dans le but de remplacer le Conseil de l'Arctique.
Mais si une catastrophe naturelle ou un problème de sécurité survenait, ce serait à ces pays souverains, qui bordent le continent nordique, d'y répondre, a-t-il indiqué, lors d'un point de presse où il était l'unique ministre présent.
Les ministres des Affaires étrangères des Etats-Unis, de la Russie, de la Norvège et du Danemark ont participé à la réunion, mais ont quitté avant la conférence. Le ministre russe devait de son côté rencontrer les médias de son pays un peu plus tard.
En milieu de journée, Mme Clinton a déploré que les pourparlers n'aient pas inclus d'autres pays côtiers (comme la Suède, la Finlande et l'Islande) ni des groupes autochtones qui habitent le Nord, car ceux-ci lui auraient affirmé être déçus de ne pas participer.
Le ministre Cannon a toutefois insisté pour dire que tous les participants étaient bien d'accord à l'effet que la rencontre de lundi et le Conseil de l'Arctique ont un rôle distinct.
Il n'a cependant pas élaboré sur la tenue des discussions, qui se sont tenues à huis clos. Il n'a cependant pas élaboré sur la tenue des discussions, qui se sont tenues à huis clos. La souveraineté de l'Arctique figurait au premier rang des sujets à aborder à l'occasion de cette rencontre. Outre la délimitation du plateau continental, les représentants de ces cinq pays devaient également discuter de sécurité nationale, puisque le changement du paysage nordique rendra cette région plus facilement accessible.
Selon PC.