Vocation du Technopôle Angus, phase deux

Publié le 30/08/2011 à 14:22

Vocation du Technopôle Angus, phase deux

Publié le 30/08/2011 à 14:22

Que faire d’un terrain de 40 000 m2, en friche, situé à la jonction du Plateau-Mont-Royal et de Rosemont?

Une destination verte pour les entreprises et les résidents du quartier, telle devrait être la vocation du Technopôle Angus du futur, selon une trentaine d’experts internationaux et d’ici.

Dans le cadre du sommet mondial Écocité 2011, une trentaine d’architectes, urbanistes, sociologues et autres professionnels en aménagement urbain provenant de plusieurs pays ont participé, jeudi dernier, à un remue-méninge organisé par la Société de développement Angus.

Ces experts avaient pour mandat de réfléchir, en compagnie de professionnels d’ici, à ce que pourrait ressembler le Technopôle Angus du futur.

Christian Yaccarini, président et chef de la direction de Société de développement Angus, rappelle qu’en 15 ans, le site du Technopôle Angus est passé d’un terrain vague contaminé, laissé à l’abandon, à un endroit certifié LEED-ND Or où se trouvent plus de 50 entreprises qui emploient 2000 personnes.

«Maintenant, nous sommes prêts pour une deuxième phase, qui est de créer un lieu convivial où les travailleurs voudront rester après leur journée de travail et qui serait un pôle d’attraction pour les résidents du quartier», a ajouté M. Yaccarini.

Les participants au remue-méninge se sont penchés sur la vocation que devrait prendre l’îlot central, un terrain de 40 000 m2 (soit près de huit terrains de football américain), encore en friche, localisé au nord du Locoshop Angus.

Les experts présents ont imaginé un site qui serait à la fois attirant pour les entreprises de l’économie verte et qui séduirait également les résidents et travailleurs qui aspirent à un mode de vie plus écologique et communautaire. Ainsi, les professionnels invités ont suggéré de multiplier les vocations et de favoriser des usages diversifiés qui incluraient à la fois des activités commerciales, résidentielles, industrielles et agricoles. Ils ont également envisagé l’installation d’un marché public permanent, la préservation et la mise en valeur des vues sur le Mont-Royal, l’érection d’une tour emblématique qui deviendrait le symbole du Technopôle, de même que des aménagements propices aux échanges.

Des professionnels états-uniens ont plus spécifiquement suggéré de créer des «corridors verts» entre le Technopôle Angus et les artères commerciales avoisinantes, la voie ferrée située au nord, les parcs du quartier, ainsi que le Jardin botanique, le Biodôme et le futur Planétarium.

«Le défi est de créer un lieu convivial où les gens viendraient pour se retrouver, tout en créant de l’emploi et en étant viable financièrement», a conclu M. Yaccarini.

Les participants ont aussi relevé l’importance pour Angus de miser sur son histoire. Rappelons que ce site a été le lieu de travail de milliers d’ouvriers dédiés à la fabrication des locomotives du Canadien Pacifique pendant 90 ans. Ainsi, les experts en présence ont souligné que créer des traits d’union historiques et emprunter des formes résidentielles et industrielles du passé permettrait de doter le site d’une personnalité forte.

Forte des suggestions émises lors de cet événement, la Société de développement Angus planchera au cours des prochains mois sur un plan qui concrétisera sa volonté de faire du Technopôle Angus un milieu de vie inspirant et innovateur.

 

 

 

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