Le premier ministre a réagi à la sortie du grand patron du transporteur, qui s’est réjoui qu’on puisse vivre uniquement en anglais à Montréal. (Photo: La Presse Canadienne)
Glasgow — François Legault exige des excuses du président d’Air Canada, Michael Rousseau, qui a affirmé, mercredi, qu’il n’avait pas appris le français malgré ses nombreuses années au Québec.
Selon lui, le conseil d’administration devrait se demander si le président actuel est à sa place à la tête d’Air Canada.
Le premier ministre a réagi à la sortie du grand patron du transporteur, qui s’est réjoui qu’on puisse vivre uniquement en anglais à Montréal.
En conférence de presse jeudi à Glasgow pour le Sommet des Nations unies sur les changements climatiques, M. Legault s’est montré scandalisé par l’attitude de Michael Rousseau.
«J’ai regardé la vidéo de M. Rousseau et je trouve ça insultant, ça me met en colère, son attitude, de dire que ça fait 14 ans qu’il est au Québec et il n’a pas eu besoin d’apprendre le français. C’est inqualifiable, ça me choque.»
D’une part, cela dénote un manque de respect envers les employés francophones d’Air Canada, et d’autre part, il y a un «travail à faire de tous les Québécois pour exiger de se faire servir en français», a poursuivi M. Legault.
Selon lui, cela vient prouver qu’il y a un signal plus fort qui doit être donné en faveur de la défense et de la promotion du français au Québec, soit le projet de loi 96, la réforme de la loi 101 du gouvernement caquiste actuellement à l’étude.
Cependant, le projet de loi, même s’il est adopté dans sa forme actuelle, ne pourrait rien changer à cette situation.
