«En tant que sociétés produisant au Honduras, nous sommes très inquiets des événements récents dans ce pays. Nous demandons que cette crise soit immédiatement résolue et que les libertés civiles soient rétablies», est-il écrit dans leur lettre commune, mise en ligne notamment sur le site Web de Nike.
Pourquoi une telle déclaration publique? Les quatre entreprises ne l'indiquent pas explicitement, ne révélant pas si leurs affaires sont pénalisées ou non par la situation politique actuelle au Honduras, ni si elles envisagent d'aller produire ailleurs à court terme. Mais, il semble qu'elles veuillent ainsi exprimer leur soutien envers leurs employés honduriens. Voire tenter de se donner une bonne image auprès du grand public...
Les Etats-Unis, les Nations unies et des chefs d'Etat latino-américains ont déjà condamné l'éviction du président Manuel Zelaya effectuée il y a un mois, et réclamé sa réintégration. En vain, pour l'instant.
Avec AFP.