Le Cirque du Soleil nie avoir demandé de l'argent à Québec

Publié le 14/05/2020 à 12:31

Le Cirque du Soleil nie avoir demandé de l'argent à Québec

Publié le 14/05/2020 à 12:31

Par La Presse Canadienne
Un chapiteau du Cirque du Soleil

(Photo: La Presse canadienne)

Alors que le Cirque du Soleil est à la recherche d’un moyen de se refinancer ou d’un éventuel acquéreur, l’entreprise de divertissement assure qu’elle n’a pas demandé à l’État québécois de lui prêter plusieurs centaines de millions de dollars.

Son président du conseil d’administration, Mitch Garber, a indiqué, dans un courriel envoyé jeudi à La Presse canadienne, que la société n’avait pas «demandé au gouvernement un dollar de financement».

Un article de l’agence Bloomberg suggérait que le Cirque discutait avec Investissement Québec (IQ) afin que le bras financier de l’État lui prête jusqu’à un demi-milliard de dollars canadiens.

Dans son courriel, M. Garber écrit qu’il ignore si un acquéreur potentiel a pu avoir des pourparlers avec Québec, ajoutant qu’il semble «absurde» de demander au gouvernement québécois un prêt de 500 millions $.

Traînant une dette de plus de 900 millions $ US, le Cirque vient d’obtenir un financement d’urgence de 50 millions $ US auprès de ses trois principaux actionnaires — TPG Capital (60 %), la firme chinoise Fosun (20 %) et la Caisse de dépôt et placement du Québec (20 %).

En plus d’étudier tous les scénarios, y compris celui où elle se placerait à l’abri de ses créanciers, la compagnie a commencé ses démarches afin de dénicher un investisseur ou un acquéreur, ou de renégocier une autre injection de capitaux auprès de ses propriétaires actuels.

Si Québecor a manifesté un intérêt à l’endroit du Cirque la semaine dernière, le président et chef de la direction du conglomérat, Pierre Karl Péladeau, a été avare de commentaires sur le dossier, jeudi, au cours d’un point de presse téléphonique en marge de l’assemblée annuelle des actionnaires.

Interrogé à maintes reprises, l’homme d’affaires a affirmé qu’il ne voulait pas discuter publiquement d’une «transaction qui pourrait se produire».

À la une

Logistique: sale temps pour les entreprises

03/05/2024 | François Normand

ANALYSE. Depuis 2020, les crises se multiplient, et les travailleurs du CN et du CPKC pourraient bientôt être en grève.

Les travailleurs du CN et du CPKC se donnent un mandat de grève

Un arrêt de travail au CN et au CPKC simultanément pourrait perturber les chaînes d’approvisionnement.

Bourse: Wall Street salue l’accalmie de l’emploi américain

Mis à jour le 03/05/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto prenait plus de 100 points à la fermeture.