Droit à l'avortement: Singh ne craint pas de recul, mais veut un meilleur accès

Publié le 03/05/2022 à 12:09

Droit à l'avortement: Singh ne craint pas de recul, mais veut un meilleur accès

Publié le 03/05/2022 à 12:09

Par La Presse Canadienne

La loi du Nouveau-Brunswick interdit le financement gouvernemental des avortements pratiqués ailleurs que dans trois hôpitaux approuvés. (Photo: La Presse Canadienne)

Le chef néo-démocrate Jagmeet Singh ne craint pas de recul, au Canada, du droit à l’avortement, mais il en souhaite un meilleur accès.

S’il s’est dit «triste», mardi en point de presse, de constater que la Cour suprême des États-Unis pourrait renverser une décision ayant eu pour effet de légaliser l’avortement, il se dit confiant que ce droit est là pour rester au Canada.

«La question au Canada est vraiment l’accès à l’avortement légal. C’est là où on doit mettre nos efforts», a-t-il dit lorsque qu’appelé à réagir au possible recul américain.

Jagmeet Singh a rappelé le cas d’une clinique de Frederiction, au Nouveau-Brunswick, qui se fait refuser du financement provincial depuis des années.

Face à ce genre de situations, il est clair aux yeux du chef néo-démocrate que le fédéral doit utiliser la Loi canadienne sur la santé, qui définit les modalités entourant les transferts en santé versés aux provinces.

«Si un gouvernement provincial ne finance pas les soins de santé entièrement, le gouvernement a (cet) outil pour enlever le financement, pour le retirer jusqu’au moment où il commence (à financer) tous les services de santé», a-t-il soutenu.

L’été dernier, le premier ministre Justin Trudeau avait mentionné qu’il retenait des fonds destinés au Nouveau-Brunswick puisque le gouvernement provincial refusait de financer la clinique d’avortement de Fredericton.

La loi du Nouveau-Brunswick interdit le financement gouvernemental des avortements pratiqués ailleurs que dans trois hôpitaux approuvés.

 

À la une

Logistique: sale temps pour les entreprises

03/05/2024 | François Normand

ANALYSE. Depuis 2020, les crises se multiplient, et les travailleurs du CN et du CPKC pourraient bientôt être en grève.

Les travailleurs du CN et du CPKC se donnent un mandat de grève

Un arrêt de travail au CN et au CPKC simultanément pourrait perturber les chaînes d’approvisionnement.

Bourse: Wall Street salue l’accalmie de l’emploi américain

Mis à jour le 03/05/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto prenait plus de 100 points à la fermeture.