Le télétravail, ou le fait de travailler de la maison plutôt qu'au bureau, est particulièrement en vogue depuis quelques années. Les gouvernements ainsi que plusieurs entreprises y voient une façon de couper certains coûts, tout en diminuant la pollution Depuis peu toutefois, certaines grandes entreprises mettent le holà à cette tendance, pour des raisons de productivité et de sécurité électronique. Une unité du fabricant de puces électroniques Intel a diminué sa proportion de télétravailleurs à temps plein, qui est passé de 4 % à environ 1,5 %, rapporte le Wall Street Journal. AT&T a pour sa part rappeler aux bercails entre 5000 et 6000 télétravailleurs, notamment afin d'encourager le travail d'équipe, plus difficile à distance. Même Hewlett-Packard, que plusieurs perçoivent comme l'initiateur de cette tendance aux États-Unis, diminue actuellement son nombre d'employés à distance. Malgré tout, HP compte environ 10 000 télétravailleurs à temps plein en Amérique du Nord, selon le FactPoint Group. Le gouvernement fédéral américain, un promoteur important du télétravail, a connu une réduction de 7,3 % dans son nombre de télétravailleurs entre 2005 et 2006.Les inquiétudes face au piratage électronique des accès à distance dont jouissent les télétravailleurs ont été cités par plusieurs Départements. Malgré tout, le nombre de télétravailleurs à temps plein a augmenté de 30 % entre 2005 et 2007, pour atteindre 2,44 millions de personnes dans le secteur privé aux États-Unis. Selon un classement paru le mois dernier, 84 des 100 entreprises nommées par Fortune comme "les meilleurs endroits où travailler" offrent le télétravail, comparativement à 18 en 1997. Pour aller plus loin : http://www.computerworld.com/pdfs/sonicwall_working_green_pdf.pdf Fact Point Group http://online.wsj.com/article/SB120416669485798807.html Wall Street Journal