Pendant son interview à la BBC, il a qualifié les accusations américaines contre lui de "campagne de dénigrement de A à Z".
"Tout ce système n'est que la courroie de transmission frauduleuse et fasciste d'un système pénal corrompu", a-t-il lancé.
M. Black a aussi paru irrité quand M. Paxman a commencé à le questionner au sujet de sa femme, Barbara Amiel, que l'animateur a décrite comme "extravagante".
"Après sept ans, au premier matin de mon retour au Royaume-Uni, c'est comme ça qu'on me traite?", a-t-il rétorqué, avant d'affirmer que son épouse est une femme "merveilleuse" qui le visitait chaque semaine en prison.
M. Black a ajouté qu'il ne voit pas pourquoi il ne pourrait conserver son siège à la Chambre des lords, rappelant que l'accès n'est pas interdit aux criminels. Et quand M. Paxman a insisté sur l'objet de sa condamnation, M. Black s'est emporté:
"Je suis fier d'avoir surmonté l'épreuve d'avoir été injustement accusé, injustement condamné et ultimement presque complètement blanchi sans être devenu fou ou irrationnel, sans cesser d'être un homme raisonnable et plein de remords, capable d'endurer une discussion comme celle-ci sans me lever pour venir vous enfoncer le visage, ce que feraient la plupart des gens s'ils avaient traversé ce que j'ai traversé", a-t-il dit.
"Allez-y", a répliqué M. Paxman.
"Non, je ne crois pas à la violence", a répondu M. Black.