Pour la période de trois mois terminée le 30 juin dernier, Groupe Aeroplan a dégagé un bénéfice net de 26,7 millions $, ou 13 cents par action, contre 31,4 millions $, ou 16 cents par action, un an auparavant.
Les revenus totaux se sont élevés à 333,5 millions $, contre 336,7 millions $ l'année dernière.
En dévoilant ses résultats, vendredi, l'entreprise a souligné que les échanges dans tous ses programmes se sont situés à des niveaux normaux pour la saison et que les coûts des primes au Canada ont été conformes aux perspectives annuelles et aux tendances observées par le passé pour le deuxième trimestre.
L'impact d'Air Canada
Rupert Duchesne, président et chef de la direction, considère que Groupe Aeroplan a su résister à la baisse de la consommation, mais dit être d'avis que l'incertitude à propos d'Air Canada a eu un impact additionnel sur les activités canadiennes de l'entreprise, ce qui a fini par se répercuter sur les dépenses moyennes par carte dans son portefeuille de partenaires financiers, qui a également pâti d'un recul des voyages d'affaires et de la récession.
Air Canada a réalisé un vaste plan de redressement au cours des derniers mois, marqué par la négociation de nouvelles conventions collectives avec les syndicats représentant ses employés afin d'assurer la "paix sociale" jusqu'en 2011 et par la réalisation d'un financement de 600 millions $.
Groupe Aeroplan a fourni une aide de 150 millions $ à Air Canada, par le biais d'un prêt remboursable entre août 2010 et juillet 2014, dans le cadre de cet effort de redressement.
M. Duchesne a indiqué que, maintenant que ses liquidités se sont stabilisées, Air Canada est en mesure de se concentrer sur ses plans pour se repositionner et bonifier l'offre à valeur ajoutée destinée à sa clientèle.
Il a ajouté que, si Air Canada, un des principaux partenaires stratégiques de Groupe Aeroplan, est plus solide, le programme canadien de son entreprise sera en meilleure position pour aller de l'avant.
Baisse des voyages d'affaires
Par ailleurs, l'entreprise soutient qu'en raison de la conjoncture actuelle, qui se caractérise par une baisse des dépenses de consommation et des voyages d'affaires, il lui est difficile de prédire son rendement pour l'exercice en cours.
Toutefois, elle estime que si la conjoncture actuelle demeure inchangée et qu'il ne se produit pas d'événements hors de l'ordinaire, reliés au secteur du voyage en particulier, sa facturation brute consolidée devrait afficher une diminution de 2 pour cent à 4 pour cent pour l'ensemble de l'exercice 2009, par rapport à 2008. Au deuxième trimestre, la facturation brute a reculé d'un peu moins de 3 pour cent.
