Parmi les 5M$ de dettes nouvellement divulgués figurent 3,4M$ dus par le festival d’humour, dont les créanciers comprennent des hôtels, des salles et des sociétés de production. (Photo: La Presse Canadienne)
Des documents rendus publics par le syndic en insolvabilité montrent que le Festival Juste pour rire et des sociétés affiliées doivent des millions de dollars de dettes impayées au-delà de ce qui a été inclus dans un dossier judiciaire la semaine dernière.
Le Groupe Juste pour rire inc., la société mère du festival à Montréal, a annoncé plus tôt ce mois-ci avoir déposé un avis d’intention de faire une proposition en vertu de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité du Canada.
Des documents publiés cette semaine par le syndic en insolvabilité PwC, anciennement connu sous le nom de PricewaterhouseCoopers, font état de 5 millions de dollars (M$) supplémentaires de dettes impayées par le festival et d’autres entreprises affiliées.
Cet argent s’ajoute aux 22,5M$ dus par l’une des sociétés du groupe, divulgués dans des documents déposés au palais de justice de Montréal la semaine dernière.
Parmi les 5M$ de dettes nouvellement divulgués figurent 3,4M$ dus par le festival d’humour, dont les créanciers comprennent des hôtels, des salles et des sociétés de production.
De plus, Juste pour rire et un autre festival affilié, ZooFest, doivent plus de 78 000$ à un dépanneur de Montréal.
Parmi les créanciers cités dans les documents récemment rendus publics figurent:
– Une quarantaine de chaînes de télévision, de stations de radio et de journaux un peu partout au Canada, à qui l’on doit plus de 100 000$ ;
– L’humoriste Mike Ward, à qui l’on doit 301$, et la chanteuse Ginette Reno, inscrite pour plus de 2000$ ;
– Big Yellow Taxi Productions, qui a produit les émissions australiennes Juste pour rire tournées à Montréal et en Australie, à qui l’on doit plus de 200 000$ ;
– Le dépanneur L’Unique à Montréal, identifié pour un montant total de 78 355$ ;
– Comedy Gives Back, une organisation à but non lucratif qui aide les comédiens dans le besoin, à qui l’on doit 8886$ ;
– L’entreprise de publicité montréalaise Cartier Communication Marketing, le plus gros créancier nommé dans le nouvel ensemble de documents, à qui l’on doit 720 347$.
– Parmi les autres créanciers figurent l’humoriste australien Jim Jefferies et le service ambulancier de Montréal, Urgences-santé.
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