Ventes de Noël : les commerçants craignent les effets de la pandémie

Publié le 12/11/2009 à 12:39

Ventes de Noël : les commerçants craignent les effets de la pandémie

Publié le 12/11/2009 à 12:39

La situation économique affectera peu ou pas les intentions d’achat des Québécois. Photo : Bloomberg

Ils en parlent peu, mais leur inquiétude est réelle. À la veille de Noël, les détaillants craignent les effets de la pandémie sur les intentions d’achat des consommateurs.

Le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD) affirme que ses membres gardent bon espoir que toute la publicité entourant la pandémie n’affectera pas les comportements d’achat des consommateurs.

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Mais d’un même souffle, son président-directeur général, Gaston Lafleur, a admis qu’il y avait tout de même un risque que toute l’attention portée à cette crise de santé publique détourne les consommateurs de leur les intentions d’achats de la période des Fêtes.

«Il y a risque, oui. Mais la probabilité est très faible. S’il devait y avoir un effet significatif, je crois que nous l’aurions déjà vu», a-t-il répondu.

Le Conseil s’appuie sur les données d’un sondage annuel, selon lequel la situation économique affectera peu ou pas les intentions d’achat des Québécois durant la période des Fêtes. Ce sondage a été effectué entre le 22 octobre et le 3 novembre dernier, soit au plein cœur des discussions sur la mise en place des mesures de protection contre la Grippe A (H1N1).

Selon ce sondage, quelque 58% des consommateurs prévoient faire leurs achats du temps des fêtes dans les centres commerciaux, des lieux habituellement bondés durant tout le mois de décembre.

Une situation qui ne devrait pas nuire aux centres commerciaux, au profit des centres-villes, des méga-centres et autres magasins ayant pignon sur rue, soutient Gaston Lafleur.

Le risque existe. Mais si  le risque est bien géré, croit-il,  les chances sont grandes que les effets de la grippe ne se fassent pas trop sentir et que le niveau de dépenses des consommateurs soit comparable à celui de l’année dernière.«À moins d’une catastrophe comme au Mexique, où tous les centres commerciaux ont été fermés pendant deux semaines, je n'entrevois pas de problèmes.»

 

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