Un vice-président de Wal-Mart, Andrew Pelletier, a affirmé que la compagnie demanderait au conseil de reconsidérer sa décision. Il a argué que seulement 29 des 104 employés des ventes à Weyburn étaient présents quand le syndicat a présenté pour la première fois sa demande d'accréditation, le 19 avril 2004.
En 2006, Wal-Mart avait tenté en vain de convaincre la Cour suprême de la supposée partialité du Conseil des relations de travail de la Saskatchewan.
M. Pelletier a soutenu que les syndicats misaient sur des magasins Wal-Mart du Québec et de la Saskatchewan parce que les lois leur sont plus favorables dans ces deux provinces.
Au Québec, le géant du commerce de détail a déjà fermé un magasin à Jonquière et un atelier mécanique à Gatineau après que des travailleurs eurent tenté de se syndiquer. Toutefois, le magasin de Saint-Hyacinthe est devenu l'été dernier le premier en Amérique du Nord à obtenir une entente de convention collective par arbitrage.