Nouvel Institut canadien du marchandisage à Montréal

Publié le 30/03/2011 à 17:30, mis à jour le 01/04/2011 à 09:39

Nouvel Institut canadien du marchandisage à Montréal

Publié le 30/03/2011 à 17:30, mis à jour le 01/04/2011 à 09:39

Par Marie-Eve Fournier

Photo : Bloomberg

Le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD) annonce la création d’un institut dédié au marchandisage qui fera partie d’un réseau international regroupant l’Institut Français du Merchandising (IFM), l’Institut Suisse du Merchandising (ISM) et l’Institut du merchandising brésilien (IMB). Le siège social de la nouvelle organisation, baptisée Institut canadien du marchandisage (ICM), sera situé à Montréal.

Le marchandisage (merchandising, en anglais) est un ensemble de techniques et de stratégies visant à faire croître les ventes d’un produit ou d’une catégorie de produits dans les commerces de détails.

« On a réalisé que les manufacturiers et les détaillants réfléchissent chacun dans leur coin. Nous, on les fait réfléchir ensemble », raconte le délégué général de l’IFM, Frédéric Perodeau, rencontré par lesaffaires.com au cours de la Journée internationale du marchandisage tenue aujourd’hui à Montréal.

« Quand vous mettez Coca-Cola, Nestlé et Danone à la même table que les supermarchés Carrefour, Auchan et Monoprix et que vous tentez de les faire réfléchir sur la façon dont on vendra les aliments dans 5 ou 10 ans, ce n’est pas facile !, convient le dirigeant. Mais c’est ce qu’on arrive à faire. Nous avons 40 d’expérience en matière de marchandisage. »

Le nouvel Institut canadien sera d’abord géré par le personnel du CQCD. « Notre intention est de créer un noyau de membres et un conseil d’administration. Dans un an, il y a aura une forme de permanence pour en assurer le fonctionnement », explique Gaston Lafleur, PDG du CQCD. Il est encore trop tôt pour parler de budget étant donné que le plan d’affaires n’est pas complété.

En France, 350 entreprises sont membres de l’IFM. Leur cotisation annuelle leur permet d’avoir accès à divers services. « Les manufacturiers peuvent nous appeler pour qu’on crée des panels dont l’objectif sera de réfléchir à la consommation des adolescents », donne en exemple Frédéric Perodeau.

Pour le CQCD, il était important que l’ICM fasse partie d’un réseau international étant donné que le commerce de détail n’a plus de frontières. Les quatre partenaires vont principalement échanger leur expertise et s’entraider dans l’organisation d’événements.

« En créant l’ICM, le CQCD répond au besoin de plus en plus grandissant pour le secteur du commerce de détail de l’ensemble du Canada de rassembler les différents intervenants de la chaîne d’approvisionnement afin qu’ils puissent partager leur savoir-faire, leurs bonnes pratiques et leur innovations dans le développement de concepts de marchandisage, design, architecture et d’urbanisme de shopping », a précisé le CQCD dans un communiqué.

 

 

 

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