L'art de rendre heureux, selon Coca-Cola

Publié le 16/01/2013 à 11:41, mis à jour le 16/01/2013 à 13:08

L'art de rendre heureux, selon Coca-Cola

Publié le 16/01/2013 à 11:41, mis à jour le 16/01/2013 à 13:08

Par Marie-Eve Fournier

Pour son plus ancien client, les pharmacies Walgreens, Coca-Cola a inventé un appareil baptisé « free style machine » capable de distribuer 125 breuvages différents « puisque la chaîne souhaite se positionner comme une destination pour manger sur le pouce ». Pour le poste de télévision HSN (Home Shopping Network), Coca-Cola a collaboré à la création d’une « boutique Coca-Cola » qui vend à peu près de tout ce qui peut porter les couleurs de Coke, des jouets aux bijoux en passant par les vélos.

Coca-Cola a aussi compris que pour rendre les détaillants et les consommateurs heureux, elle devait leur offrir du choix (formats, contenants, breuvages faibles en calories ou sans calories), faire preuve de transparence (en indiquant clairement le nombre de calories à l’avant de ses emballages), faire la promotion d’un style de vie actif et se soucier de l’environnement (bouteilles faites de plastique recyclé, flotte de véhicules électriques la plus importante au monde), a énuméré Melvin Landis.

De leur côté, les consommateurs veulent être touchés et émus, a indiqué la vice-présidente responsable du marketing, Alison Lewis. C’est ce qui les rend heureux. Voilà pourquoi Coca-Cola « crée des histoires » et s’organise pour qu’elles se répandent le plus possible. En Australie, l’entreprise a imprimé des prénoms (les 150 les plus populaires au pays) sur des bouteilles qui se sont vendues à la vitesse de l’éclair. Les Australiens ont voulu d’autres bouteilles « personnalisées » et ont demandé à Coca-Cola d’en fabrique d’autres avec 50 autres prénoms choisis par vote populaire.

Les deux ours polaires qui ont regardé le Super Bowl de l’an dernier (et qu’on pouvait regarder sur le site de Coca-Cola réagir aux buts, aux publicités, au spectacle de la mi-temps, etc.) ont aussi mis de la joie dans le cœur de millions de personnes. En moyenne, les ours étaient regardés 28 minutes consécutives. « C’est vraiment une très longue publicité ! », s’est réjouit Alison Lewis.

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