Commerce électronique: le retard du Québec confirmé

Publié le 31/10/2013 à 09:36, mis à jour le 31/10/2013 à 10:16

Commerce électronique: le retard du Québec confirmé

Publié le 31/10/2013 à 09:36, mis à jour le 31/10/2013 à 10:16

Quoi qu’il en soit, l’étude confirme que le patriotisme des consommateurs pèse bien peu dans la balance lorsque vient le temps d’acquérir un bien. Sans surprise, le prix demandé (30%) pour un produit souhaité constitue le premier critère considéré dans le choix d’un site Internet. Vient ensuite la confiance du consommateur pour une société (22%). 

Des occasions ratées

Les consommateurs sont fidèles à une marque, à une entreprise qu’ils connaissent et en qui ils ont confiance. «Mais pour être considérées, faire partie des marques qu’ils reconnaissent, encore faut-il que les entreprises prennent la peine de se constituer une existence numérique minimum», explique Mme Bourget.

Or, une entreprise sur deux au Québec n’aurait toujours pas de site Web, et une sur huit seulement offre un site pouvant faire des transactions en ligne. Pire encore : 82% des entreprises branchées qui ne font pas de ventes en ligne n’auraient aucune intention de se convertir au numérique au cours de la prochaine année, déplore la directrice de recherche du Cefrio.

«C’est grave, dit-elle. Cela veut dire que même si on leur dit qu’elles se privent d’occasions d’affaires, la grande majorité des entreprises absentes du Web le sont tout à fait volontairement, en pleine connaissance de cause.»

La majorité justifie leur absence de la toile par le manque de temps, d’expertise, et d’argent. D’autres n’expriment aucun intérêt ou ont la conviction que leurs produits ne se prêtent pas au numérique. Sans pouvoir le prouver, Mme Bourget avance l’hypothèse d’un problème générationnel; l’avancement en âge de l’entrepreneur moyen expliquerait au moins en partie cette résistance.

--Lisez notre manchette «A quand un eBay au Québec? dans notre édition papier du 2 novembre 2013--

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