Le gouvernement allemand a en effet fait savoir que le choix de Magna n’était pas définitif et que le processus était toujours ouvert à d’autres candidat. D’ailleurs, la direction de l’Italien Fiat a indiqué hier qu’elle se considérait toujours dans la course pour l’acquisition du constructeur automobile allemand. Et des ministres italiens ont assuré que Fiat allait l’emporter.
Il semble que des entreprises chinoises aient également toujours des visées sur Opel, en particulier BAIC, qui est déjà partenaire de l’Allemand Daimler et qui a récemment mandaté la firme PricewaterhouseCoopers pour obtenir le droit de regarder les comptes d’Opel.
Sberbank, un partenaire bavard
Pour l’instant, seule une lettre d’intention a été signée entre Opel, Magna et la banque russe Sberbank. Il ne s’agit pas d’un accord définitif : des discussions sont toujours en cours entre les trois pour finaliser celui-ci.
Le plan actuel prévoit une prise de participation d’ici septembre de 20% par Magna, de 35% par Sberbank, de 35% par GM et de 10% par ses salariés. Mais Guerman Gref, le patron de Sberbank, a prévenu hier, lors du Forum économique de Saint-Pétersbourg, qu’il ne comptait pas devenir un partenaire «stratégique» à long terme de Magna et qu’il envisageait d’ores et déjà revendre sa part, «probablement à un investisseur russe». Une déclaration qui a visiblement déplu au gouvernement allemand…
