La situation démographique de l'UE en 2008 se caractérise par la poursuite de la tendance à la hausse de l'accroissement naturel démarrée en 2004, qui s'explique par une hausse modérée du taux de natalité et un taux de mortalité relativement constant, précise Eurostat. Le solde migratoire est quant à lui resté à un niveau annuel compris entre 1,5 et 2 millions de personnes.
Dans la zone euro, qui compte 16 pays, la population est estimée à 328,7 millions d'habitants au 1er janvier 2009, contre 327,1 millions un an auparavant. La population a progressé de 0,5%, résultat d'un accroissement naturel de 0,4 million de personnes et d'un solde migratoire de 1,2 million.
Avec 5,4 millions de nouveaux-nés, le taux de natalité brut a été de 10,9 naissances pour 1.000 habitants dans l'UE en 2008, soit une augmentation de 0,3 naissances pour 1.000 habitants par rapport à 2007.
Entre 2007 et 2008, le taux de natalité brut a augmenté dans tous les Etats membres excepté l'Allemagne. Les plus fortes progressions ont été observées en Lituanie (10,4 pour 1.000 en 2008 contre 9,6 pour 1.000 en 2007), en Irlande (16,9 pour 1.000 contre 16,2 pour 1.000), à Chypre (11,6 pour 1.000 contre 10,9 pour 1.000) et en Pologne (10,9 pour 1.000 contre 10,2 pour 1.000).
Quant au taux de décès, avec 4,8 millions de morts enregistrés en 2008, il s'élève à 9,7 pour 1.000, comme en 2007. Les plus fortes hausses du taux de mortalité ont été observées en Allemagne (10,3 pour 1.000 en 2008 contre 10,1 pour 1.000 en 2007), à Malte (13,2 pour 1.000 contre 13,0 pour 1.000) et en France (8,5 pour 1.000 contre 8,3 pour 1.000). Les baisses les plus marquées ont été constatées en Lettonie (13,7 pour 1.000 contre 14,5 pour 1.000), au Luxembourg (7,4 pour 1.000 contre 8,1 pour 1.000) et en Estonie (12,4 pour 1.000 contre 13,0 pour 1.000).