Qui plus est, 88% des économistes québécois sont d'avis que les gouvernements fédéral et du Québec ne devraient pas hésiter à afficher un déficit budgétaire, si la situation économique venait à se détériorer passablement au cours des prochains trimestres.
Ce sont là les principaux constats qui se dégagent d’un sondage de la firme Léger Marketing mené pour le compte de l'Association des économistes québécois (Asdeq).
Comment l’État doit-il intervenir ?
Les économistes sont partagés quant au mode d'intervention que devrait prioriser l'Etat. D'une part, 43% estiment qu'il faut uniquement laisser fonctionner les stabilisateurs automatiques, au risque d'entraîner le gouvernement en déficit.
D'autre part, 45% préféreraient une intervention plus active de l'Etat, afin que ce dernier prenne des mesures additionnelles pour stimuler l'économie, au risque d'aggraver le déficit.