«Nous ne nous attendions pas à une telle croissance des ventes», a reconnu Joergen Vig Knudstorp, le directeur de Lego, après avoir enregistré l’an dernier une vente de quelque 22 milliards de briques en plastique.
«Jamais la marque Lego n'a été aussi forte et placée aussi haut sur la liste de souhait des enfants aux anniversaires et à Noël. L’explication repose peut-être sur le fait que nous avons pris en compte les nouvelles tendances dans les goûts des enfants, comme leur attrait pour les jeux électroniques et les films d'action», a-t-il poursuivi en entrevue avec l’AFP.
Engouement aux États-Unis
Ainsi, Lego a étendu sa gamme de jouets en s’inspirant, entre autres, de films populaires, comme Batman, Star Wars et Indiana Jones.Un stratégie particulièrement payante dans les marchés anglophones, en particulier aux Etats-Unis où les ventes – le tiers de celles du groupe dans le monde – ont bondi de 38% en un an.
Lego avait enregistré des pertes conséquentes en 1998, 2000, 2003 et 2004 qui ont poussé la direction du groupe danois à revoir de fond en comble sa stratégie pour s’en sortir. Par exemple, Lego a dû renoncer à créer des parcs de divertissement Legoland et délocaliser sa production en République tchèque et en Hongrie.
Cela étant, 2009 s’annonce difficle. «Les premiers chiffres de janvier montrent une baisse marquée des ventes de jouets», indique M. Knudstorp.
Fondée en 1932, Lego est une entreprise familiale qui compte 7 000 employés dont 2 500 au Danemark.
Avec AFP.
