Selon le vice-président principal du centre de recherche Harris-Décima, Jeffrey Walker, plusieurs Canadiens pensent encore que de faire un choix écologique coûte forcément plus cher, du moins dans l'immédiat.
Quelque 21 pour cent des répondants s'inquiètent de voir le gouvernement et les entreprises se serrer la ceinture quand vient le moment de faire des choix écologiques, en raison de pressions budgétaires. Mais 37 pour cent des Canadiens sondés ont répondu que la mauvaise conjoncture économique n'avait aucun impact sur leurs propres choix écolos.
Le Jour de la Terre, qui a été célébré pour la première fois aux Etats-Unis le 22 avril 1970, est considéré comme la naissance du mouvement écologiste moderne. Environ 20 millions d'Américains y avaient alors pris part, pour faire la promotion d'un environnement sain et durable.
Cette année, les organisateurs s'attendaient à ce que six millions de Canadiens se joignent aux festivités, qui devraient être soulignées par un milliard de personnes dans 170 pays, partout dans le monde.
Tandis que près du quart des Canadiens sondés par Harris-Décima ont répondu croire que l'événement annuel n'était plus utile de nos jours, 71 pour cent ont dit estimer que la journée demeurait importante.
Du point de vue politique, les partisans du Parti vert ont été les plus nombreux à estimer que la crise économique avait un effet positif sur les décisions de faire des choix écologiques, tandis que les répondants d'allégeance conservatrice étaient en revanche les moins nombreux à avoir cette opinion.
Le sondage a été mené auprès d'un peu plus de 1000 Canadiens entre les 9 et 13 avril. La marge d'erreur est de 3,1 points de pourcentage, 19 fois sur 20.