Desjardins Capital-risque évite les biotechnologies

Publié le 27/03/2009 à 00:00

Desjardins Capital-risque évite les biotechnologies

Publié le 27/03/2009 à 00:00

«Nous ne sommes pas assez grands pour être dans le secteur des biotechnologies», affirme Louis Roquet, président et chef de l’exploitation de Desjardins Capital-risque lors de l’assemblée générale de Desjardins capital régional et coopératif.

Ce fonds de capital-risque a réalisé un rendement négatif de 3,6%. Les dirigeants estiment ce rendement très honorable dans un contexte où les fonds boursiers ont chuté de 40% et les fonds de retraite de 16% en moyenne en 2008.

 

Toutefois, le contexte se prête à une révision de l’approche au risque qui a emmené Desjardins à réduire ses expositions futures au secteur des biotechnologies.

«Ce secteur demande beaucoup de capitaux et les rendements peuvent prendre plusieurs années pour se concrétiser», ajoute-t-il. De plus, il affirme que Desjardins ne dispose pas de l’expertise pour jauger le secteur des biotechnologies dans sa dimension mondiale afin d’apporter une appréciation sur les entreprises québécoises dans ce secteur.

Les secteurs sur lesquels Desjardins Capital régional et coopératif mise encore sont ceux de l’industrie et de la forêt au Québec et ce, malgré la crise économique actuelle.

«On oublie souvent que les PME font face à des difficultés redoutables depuis deux à trois ans. Elles ont subi la force du dollar canadien et la concurrence étrangère», affirme Louis Roquet. «Dans ce contexte, la crise les affecte certes mais pas au point de les mettre à terre comme beaucoup ont tendance à penser», ajoute-t-il.

En revanche, la crise a eu pour effet de fragiliser les opérations les transferts d’entreprises. Les entrepreneurs approchant la retraite ou souhaitant vendre sont paralysés par la crainte de ne pas obtenir un prix équitable pour leur entreprise, mais évitent également à apporter le capital nécessaire à sa croissance. Soit une combinaison qui peut mettre en péril l’avenir de l’entreprise et ses assises régionales.

Dans ce contexte, Desjardins met l’emphase en 2009 sur des solutions de financement permettant le transfert de propriété à des conditions honorables en dépit de la crise.

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