«Chacun y va de sa théorie, allant de la catastrophe à la reprise rapide. Mais la vérité est qu’on ne connaitra l’intensité et la durée de la présente récession que lorsqu’elle sera terminée», affirme Glen Hodgson.
Il relève toutefois que, cette fois-ci, les gouvernements ont mis en place des mesures exceptionnelles pour intervenir massivement dans le système financier, avec des taux d’intérêts exceptionnellement bas et des plans de relance budgétaires hors-norme.
Cette opinion coïncide avec la publication des perspectives du Conference Board pour l’économie américaine. Il y décèle «un faible pouls» alimenté par une légère reprise de la consommation et des signes de ralentissement dans le déclin immobilier.
«Cette légère reprise aux États-Unis est encourageante pour l’économie canadienne dont les exportations en dépendent», souligne Kip Beckman, chercheur au Conference Board.