Bombardier vise un chiffre d'affaires de 7,5G$US en 2025

Publié le 04/03/2021 à 09:26, mis à jour le 04/03/2021 à 17:06

Bombardier vise un chiffre d'affaires de 7,5G$US en 2025

Publié le 04/03/2021 à 09:26, mis à jour le 04/03/2021 à 17:06

Par La Presse Canadienne
Bombardier

(Photo: Paul Chiasson pour La Presse Canadienne)

Il s’écoulera «plusieurs années» avant de voir le marché des jets d’affaires renouer avec ses niveaux d’avant la pandémie de COVID-19, estime Bombardier, qui mise sur la croissance de ses activités de maintenance et de service après-vente pour générer un chiffre d’affaires d’environ 7,5 milliards $ US en 2025. 

Ses résultats ont bien été accueillis par les investisseurs, son titre ayant terminé l'exercice de jeudi en hausse de 8,33%.

L’avionneur, qui a complété son recentrage après avoir cédé ses activités de matériel roulant à Alstom en janvier dernier, a dévoilé ses objectifs, jeudi, dans le cadre de sa journée des investisseurs. 

À l’heure actuelle, les services après-vente représentent près de 18% des recettes de Bombardier, qui ont été d’environ 6,5 milliards $ US l’an dernier. L’entreprise québécoise souhaite que cette proportion atteigne 27% d’ici cinq ans.

«Les perspectives supposent la poursuite du déploiement réussi des vaccins COVID-19, la levée progressive des restrictions aux frontières internationales et la poursuite de la reprise économique», a soutenu Bombardier dans un communiqué.

La multinationale s’attend à afficher une trésorerie positive l’an prochain et que le niveau devrait être supérieur à 500 millions $ US en 2020. Son bénéfice d’exploitation ajusté devrait osciller aux alentours de 1,5 milliard $ US, essentiellement grâce à l’amélioration de la rentabilité du Global 7500 — l’appareil sur lequel Bombardier mise grandement.

Ces prévisions ont été accueillies favorablement par certains analystes financiers, dont Benoit Poirier, de Desjardins Marchés des capitaux, qui tablait sur un manque à gagner de quelque 148 millions $ US en 2020.

«Nous sommes satisfaits de la cible des flux de trésorerie pour 2022 puisque nous nous attendions initialement à ce qu’elle soit positive uniquement en 2023», a-t-il précisé, dans une note envoyée à ses clients, en soulignant qu’il s’attendait à ce que la direction de Bombardier explique clairement sa stratégie dans le cadre de son rendez−vous avec les investisseurs.

Le mois dernier, Bombardier avait annoncé de nouvelles mesures de réduction de coûts avec l’élimination de 1 600 emplois — dont plusieurs centaines au Québec — et la fin de la production de la famille Learjet d’ici la fin de l’année. 

L’objectif consiste à économiser 400 millions $ US de manière récurrente d’ici 2023. La manière d’atteindre cette cible devrait être précisée. 

La dette nette de Bombardier est d’environ 4,7 milliards $ US, ce qui tient notamment compte du produit net de 3,6 milliards $ US récolté grâce à la vente de Bombardier Transport. 

 

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