Bombardier: des licenciements qui tombent mal

Publié le 22/01/2014 à 12:46, mis à jour le 22/01/2014 à 13:30

Bombardier: des licenciements qui tombent mal

Publié le 22/01/2014 à 12:46, mis à jour le 22/01/2014 à 13:30

Mais quoi qu’il advienne, poursuit-il, c’est une industrie qui n’a jamais cessé de croître. À preuve, de 20 000 travailleurs il y a 30 ans à Montréal, cette industrie en embauche aujourd’hui plus du double. Une situation qui permet à la plupart des diplômés de ce secteur de profiter, bon an mal an, de taux de placement à leur sortie dépassant souvent les 90%.

Spécialiste du marché de l’emploi en aérospatiale, Serge Tremblay du CAMAQ confirme que malgré les annonces de Bombardier qui peuvent inquiéter, les prévisions de croissance pour 2014 demeurent inchangées.

«C’est un secteur, assure-t-il, qui continue d’offrir de belles occasions de carrière.» Cela s’avère d’autant plus vrai, que les départs à la retraite des travailleurs les plus âgés libèrent environ 5% des postes à chaque année. «C’est l’équivalent, dit-il, de 2 000 postes à combler à chaque année.»

Le 1er janvier 2013, exactement 41 663 personnes travaillaient dans cette industrie au Québec. Parmi eux, plus de 16 000 travaillent pour le compte de Bombardier.

À midi, le 22 janvier, à la Bourse de Toronto, l’action de Bombardier reculait de 0,10$ ou de 2,53%, pour s’établir à 3,85$. Au cours des cinq dernières séances, le titre de Bombardier a décliné de 0,58$ ou de 13,06%.

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