«Nous menons actuellement 4 ou 5 campagnes de vente de nos avions. Si à la mi-octobre, nous n’obtenons pas de contrat conséquent, alors, oui, nous devrons réévaluer notre niveau de production et procéder à des licenciements», a dit Pierre Beaudoin, président et chef de la direction, de Bombardier.
C’est que les profits de Bombardier ont reculé au deuxième trimestre de 22%, à 202 millions de dollars, alors que les revenus sont restés stables, à près de 5 milliards de dollars. «Étant en période de récession, nous devons nous assurer de réduire nos coûts», a souligné M. Beaudoin.
À cela s’ajoute une inquiétude : le risque de perdre des clients dans les prochains mois, les transporteurs aériens étant en pleine tourmente depuis de nombreux mois. «Nous nous attendons à ce que certains clients nous fassent défaut, comme ce qui nous est arrivé avec Jet Republic et MyAir.com. Mais pas autant que ce que nous avons déjà subi», a dit Guy Hachey, président et chef de l’exploitation, de Bombardier Aéronautique.
«Pour l’instant, nous sommes confiants en l’avenir. Des signes avant-coureurs d’une stabilisation de l’économie se multiplient. Mais, si l’on en croit de nombreux économistes, on risque de buter sur une rechute cet automne, ce qui nous forcerait à revoir nos niveaux de production. D’où notre prudence actuelle. Tout va se jouer cet automne», ajoute-t-il.
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