(Photo: Bloomberg)
Quelques heures avant de comparaître en commission parlementaire, Über se dit forte de 50 000 signatures sur une pétition, mais son directeur se dit victime d'intimidation.
L'entreprise de transport a rencontré la presse, jeudi à Montréal, afin de faire une démonstration de sa popularité. Son directeur général, Jean-Nicolas Guillemette, s'est présenté avec des boîtes de carton, affirmant que la pétition en faveur d'Uber avait recueilli 50 000 noms, preuve d'un appui populaire, selon lui.
Über avait annoncé «un ralliement de centaines de sympathisants d'Über» à Montréal, mais ils étaient environ 100 à participer à l'événement, et sous haute surveillance.
Des journalistes ont dû s'identifier plus d'une fois pour entrer dans la salle de conférence et circuler sur l'étage de l'hôtel où se tenait la conférence de presse, se sont fait barrer la route par des gardes du corps, alors qu'Uber plaide le libre accès et la liberté de chacun.
Interrogé à ce sujet en conférence de presse, M. Guillemette a affirmé avoir dû agir ainsi à cause de menaces qu'il aurait personnellement reçues et d'«intimidation» faite à son endroit et à l'endroit des chauffeurs d'Über «quotidiennement».
Il a indiqué, toutefois, qu'il n'avait pas porté plainte à la police pour ces «menaces» et que l'intimidation n'arrêtera pas Über, qui plaide pour le progrès, la flexibilité, la qualité du service à la clientèle et la liberté de chacun.