La pression s'accentue sur le BlackBerry

Publié le 02/08/2010 à 15:43, mis à jour le 02/08/2010 à 15:43

La pression s'accentue sur le BlackBerry

Publié le 02/08/2010 à 15:43, mis à jour le 02/08/2010 à 15:43

Par Olivier Schmouker

Le BlackBerry est populaire à Dubaï. Photo : Bloomberg.

Les Emirats arabes unis et l’Arabie saoudite ont accru leur pression sur le BlackBerry, après l’annonce du soutien de Washington au cellulaire de Research in Motion (RIM). Ils ont ainsi décidé d’interdire le «roaming» dans la suspension de fonctionnalités qui doit survenir en octobre pour le premier et en août pour le second pays arabe.

PLUS : RIM ne fera aucun compromis sur la sécurité de ses BlackBerry

«Nous allons clarifier avec les Emirats arabes unis les raisons qui les ont poussés à prendre cette décision», a dit Philip Crowley, le porte-parole du département d'Etat lors de son point de presse quotidien, en ajoutant qu'elle «crée un dangereux précédent».

Peu après cette annonce, aux Emirats arabes unis, l'Autorité de régulation des télécommunications a déclaré par voie de communiqué que le «roaming» sera stoppé, tout comme certains services de messagerie, de courriel et de consultation d'Internet du BlackBerry, à partir du 11 octobre.

Autrement dit, il ne sera pas possible pour les abonnés du BlackBerry des Emirats arabes unis d'avoir accès à ces services lorsqu'ils sont en déplacement à l'étranger.

L’Autorité a ajouté que toutes les suspensions seront effectives «jusqu'à ce qu'une solution conforme aux règlements des Emirats arabes unis soit trouvée».

Dimanche, cet organisme a justifié la suspension de certaines fonctionnalités des trois services (messagerie, courriel et navigation) par le fait qu'ils «échappent aux réglementations locales» et soulèvent des questions de sécurité, car les données échangées échappent à son contrôle en passant par des serveurs établis hors du territoire des Emirats.

En Arabie saoudite, les autorités ont informé les opérateurs téléphoniques que des services de messagerie de BlackBerry seraient suspendus dès ce mois-ci, selon un responsable d'une des trois compagnies opérant dans le royaume, STC, Mobily et Zain. La principale demande de l’Arabie saoudite consiste à exiger de RIM de faire passer les données par un serveur local qui permette de contrôler les contenus échangés.

La direction de RIM a reconnu qu’elle avait entamé des discussions avec les autorités arabes en question, afin de régler le différend au plus vite. Elle a précisé par voie de communiqué qu’elle entendait non seulement permettre à ses clients d’échanger des communications «hautement sécurisées», mais aussi répondre aux «besoins des gouvernements»…

«RIM est présent dans 175 pays et fournit une architecture de sécurité qui est largement acceptée par les clients et les gouvernements soucieux de sécurité», est-il indiqué dans son communiqué.

Avec AFP et Bloomberg.

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