La compagnie a déjà réagi en procédant à des arrêts de production coordonnés et a indiqué, mercredi, en dévoilant ses résultats financiers, que d'autres pourraient être nécessaires.
Par action, la perte du dernier trimestre de 2008 est de quatre cents, comparativement à un montant de 25 cents pour le bénéfice enregistré au cours du trimestre correspondant de l'an dernier.
Deux des trois secteurs d'activité de Tembec, soit celui des pâtes et celui du papier, ont produit des BAIIA (bénéfice avant éléments inhabituels, intérêts, impôts, amortissement et autres dépenses non liées à l'exploitation) positifs au quatrième trimestre. Celui du bois a généré un BAIIA négatif.
Le chiffre d'affaires de la compagnie a, par ailleurs, diminué au cours du dernier trimestre de 2008 par rapport à la même période l'an dernier, passant de 675 millions $ à 629 millions $.
Les prix de vente extrêmement faibles du bois d'oeuvre en $ US qui durent depuis plusieurs trimestres ont des incidences considérables sur le rendement financier, a expliqué Tembec, mercredi, s'attendant à ce que, dans le proche avenir, le marché du bois d'oeuvre demeurera difficile, car rien actuellement ne semble annoncer de reprise sur le marché de l'habitation aux Etats-Unis.
Quant aux marchés des pâtes, ils se sont affaiblis, constate Tembec, et la tendance devrait se poursuivre pendant plusieurs trimestres.
La compagnie a réagi par des arrêts temporaires de production. Au début du mois, elle a notamment annoncé une série d'arrêts de production coordonnés dans ses trois usines de pâte à haut rendement de la Colombie-Britannique et du Québec ainsi que son usine de pâte kraft de résineux de la Colombie-Britannique. La compagnie a aussi indiqué au début novembre qu'elle procéderait à des arrêts temporaires de deux scieries du Québec.
Mercredi, Tembec a annoncé que d'autres arrêts pourraient être requis.
Globalement, les problèmes qui sévissent sur les marchés financiers et qui se sont répercutés sur l'ensemble de l'économie ont provoqué une incertitude considérable et un ralentissement généralisé sur les marchés de la plupart des produits de base.
Certains facteurs jouent néanmoins en sa faveur, estime Tembec, comme la remontée du dollar américain, une réduction sensible des coûts de l'énergie, un bilan solide et une bonne position de liquidités.
Par contre, la compagnie craint que les enjeux économiques et financiers auxquels font face ses clients ne provoquent une baisse des prix des produits forestiers en dollars américains ainsi qu'un amoindrissement de la demande.
Tembec dit qu'elle continuera donc de miser sur les aspects qu'elle peut maîtriser, tels que les coûts et l'efficacité de l'exploitation.
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