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La croissance d’Hydro-Québec a ralenti au second trimestre par rapport au premier trimestre, selon les précisions fournies en conférence par Lise Croteau, vice-présidente Comptabilité et contrôle d’Hydro-Québec.
Au second trimestre, le bénéfice net de la société d’État ont atteint 381 millions $, une hausse de moins de 0,7% par rapport au 378 millions de dollars enregistré précédemment. Les revenus à 2, 693 milliards $ comparativement à 2,634 milliards $, se sont accrus de 2%.
«Nous avons réalisé plus de revenus au second trimestre qu’à la même période l’an passé grâce aux exportations», note Mme Croteau. Le tarif moyen à l’exportation était toutefois moins élevé, passant de 5,9 cents le kilowattheure au premier trimestre à 5,5 cents le kilowattheure au deuxième trimestre.
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Dans le communiqué officiel, Hydro-Québec fait état d’une forte croissance au premier semestre, croissance soutenue par le premier semestre. Au cours de cette période, un accroissement des exportations vers les États-Unis aura permis à Hydro-Québec d’accroître son bénéfice de 3,5% pour les six premiers mois de l’année.
Son bénéfice net a atteint les 1,8milliard (G$) au premier semestre, comparativement à 1,75G$ durant la première moitié de 2009.
Hydro-Québec Production a pu augmenter son volume d’exportation d'électricité en raison de la baisse des ventes au Québec attribuable aux températures douces enregistrées durant l’hiver 2010.
À la lumière des résultats du premier semestre, Hydro-Québec est sûre d’atteindre un bénéfice net de l’ordre de 2,4 G$ en 2010, en conformité avec le Plan stratégique 2009-2013 et le budget du Québec du 30 mars dernier.
Niveau des eaux
Mme Croteau a reconnu que la chaleur et le temps sec ont eu un impact sur le niveau des eaux. «Nous suivons la situation de près, mais nous ne craignons pas pour l’approvisionnement de la clientèle», a-t-elle rassuré.
Elle a toutefois refusé de s’avancer sur l’impact qu’aura la réduction des réservoirs d’eau sur les exportations et, par le fait même, sur les revenus d’Hydro-Québec. «Il est trop tôt pour le dire», a-t-elle dit.
Hydro-Québec a adopté le même silence sur l’impact qu’auraient les fortes températures de l’été sur les revenus au prochain trimestre.
Avec Martin Jolicoeur
