Une entreprise québécoise s'associe au Club Med aux Bahamas


Édition du 01 Novembre 2014

Une entreprise québécoise s'associe au Club Med aux Bahamas


Édition du 01 Novembre 2014

Par Claudine Hébert
Une formule qui pourrait être reprise

La société Club Med veut d'ailleurs faire du cas Bahamas un projet-pilote. «Nous sommes à évaluer ce processus de financement pour nous aider à rénover les villages. Si l'expérience donne de bons résultats, la formule pourrait être utilisée dans quelques dizaines d'autres villages», soutient Xavier Mufraggi. «On s'installe dans une toute petite île d'à peine 1 000 habitants. Tout était donc conditionnel au soutien du gouvernement des Bahamas qui devait améliorer les infrastructures aéroportuaires», précise M. Daigle. Le gouvernement bahamien devait également assurer un service médical sur place 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

D'autres partenaires québécois sont concernés. Pour réduire les coûts liés à la consommation d'énergie sur une île des Caraïbes, Sand and Ocean Investments a fait appel aux services et à l'expertise du Groupe SM International, de Montréal. «Grâce à ses systèmes solaires et éventuellement à la géothermie, le coût moyen du kilowattheure pourra être réduit d'au moins 25 %», soutient M. Daigle.

La réalisation des plans d'architecture a été confiée à la firme IDEA, à Aventura, en Floride. Une entreprise québécoise, dirigée par l'architecte Stéphane L'Écuyer.

Le promoteur travaille aussi en collaboration avec TMS Système, une entreprise de Bellechasse qui sera responsable de la fabrication d'éléments structurels, notamment des murs en acier léger. Parce que le projet emploiera de la main-d'oeuvre locale, TMS Système doit accueillir sous peu six Bahamiens pour effectuer un transfert de connaissances.

S'ils le désirent, les propriétaires de copropriétés pourront profiter de leur pied-à-terre Club Med aux Bahamas quand bon leur semble, dit M. Daigle. Les condos, qui peuvent accueillir deux adultes et deux enfants, ne sont toutefois pas équipés de cuisinette. Les proprios ont donc tout intérêt à se joindre à l'entente locative de Club Med qui leur permet d'utiliser les services du village pour une cinquantaine de dollars par jour et par personne. D'ailleurs, grâce à une entente intervenue entre le Canada et les Bahamas, dit M. Daigle, les investisseurs paieront l'impôt sur les profits réalisés aux Bahamas seulement.

À ce jour, Jean-Marc Daigle admet avoir investi un montant supplémentaire qui frôle 40 % de l'équivalent du prix d'achat du terrain juste en frais judiciaires et en documents légaux. «Un tel projet n'offre aucune garantie. J'assume tous les risques. Mais c'est ça, le job d'un promoteur. Je fais ça depuis 30 ans.»

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